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Fleur-de-Lys Kharnet
Fleur-de-Lys Kharnet
Erudit
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(#) quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi • pv skoll
30.08.18 0:29

Fleur-de-Lys Kharnet
Elle éternue alors qu'elle aperçoit le toit de la maison. La bibliothécaire a encore du mal à associer cette maison comme étant son chez elle ; elle n'a plus rien et elle vit, tel un parasite, sous le toit de cet homme qu'elle redoute pourtant autant qu'elle lui en est reconnaissante. De l'avoir arrachée à l'ennemi, de l'avoir laissée l'accompagner, et de la laisser vivre sous son toit.
Et Fleur-de-Lys ne sait comment lui montrer sa gratitude.

Elle n'arrive toujours pas à soutenir son regard, et encore moins à lui adresser la parole de manière naturelle. Son regard perçant lui glace le sang ; elle a parfaitement conscience qu'elle n'est pas à sa place. Peut-être se sent-il redevable envers elle ; ce qui expliquerait qu'il la laisse vivre ainsi à ses dépends. Mais la jeune Kharnet ne parvient pas à vivre au crochet d'une personne sans rien offrir en retour.

Alors la voilà, trempée, qui rentre enfin de sa commission. Elle pousse la porte et la referme rapidement pour éviter que le froid ne pénètre dans la maison. Nouvel éternuement qu'elle tente d'étouffer et de faire le plus discret possible. Mais lorsqu'elle relève la tête, elle croise le regard de Skoll. Qui lui glace le sang. Elle baisse rapidement la tête, intimidée.

Elle reste sur le pas de la porte, hésitante. Fleur-de-Lys hésite toujours avant d'avancer dans la demeure du mercenaire. Parce qu'elle n'est pas chez elle. Finalement, elle avance, retirant sa veste trempée. C'est, grelottante, qu'elle accroche son vêtement près du feu pour le faire sécher. Et c'est, tremblante, qu'elle prend le courage de s'avancer jusqu'à la table où est installé le soldat.

La blonde y dépose une petite bourse d'où le petit tintement des pièces s'en échappe. Et elle recule, commençant à triturer le bas de sa chemise, le regard vrillé au sol.

« P-pour vous aider... »

Et c'est la seule chose qu'elle parvient à articuler.


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Skoll Fallenshadow
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Mercenaire
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30.08.18 17:01

Skoll Fallenshadow

❝ quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi

Skoll ne s'en faisait pas, non.
Une fille — pardon, femme — de son âge pouvait très bien se débrouiller toute seule dans la ville d'Aglasse. De plus, il voyait parfaitement pourquoi elle aurait besoin de temps pour elle-même en dehors de cette maison probablement étouffante pour elle. Ce qu'il ne comprenait pas par contre, c'était l'intérêt de sortir avec un temps pareil. Il faisait froid, la pluie coulait à flot et le vent soufflait, comme cherchant à arracher tout ce qui avait le malheur de se trouver sur son passage. Il imaginait Fleur-de-Lys se faire emporter par un souffle violent.

C'était presque trop facile à visualiser.

Assis à sa table, il mâchonne un bout de pain beaucoup trop dur, fixant le mur face à lui et n'ayant rien trouvé de mieux à faire que d'attendre son retour. Il n'irait pas la chercher, non. Il se l'était promis. Il n'était pas son frère, pas son père, il n'était personne à ses yeux. À part peut-être un homme grognon et intimidant. Le mercenaire sentait bien qu'il lui faisait peur. Ce n'était pas son intention, mais il n'y pouvait rien : apparemment, son visage était naturellement fermé et peu rassurant.

Ça lui avait évité bien des ennuis.
Malheureusement, ça avait le don de lui en créer également. Notamment concernant la jeune blonde avec qui il n'était pas encore capable de tenir une véritable conversation — même si ses maigres compétences au niveau social y étaient aussi pour quelque chose.

La porte s'ouvre et il sait.
Les épaules s'abaissent et il se détend légèrement.
Encore une fois : non, Skoll ne s'en faisait pas le moins du monde. Ce doit être pour cela qu'il lui avait adressé un regard des plus glacial dès son retour. Non honnêtement, c'était involontaire. Il ne se rendait pas réellement compte de l'impact que son expression pouvait avoir sur ses relations avec autrui.

Il ne prononce mot jusqu'à ce que la bibliothécaire ne fasse entrer une bourse dans son champs de vision. Pour l'aider, dit-elle. Skoll ne le lui avait jamais demandé et ne comptait jamais le faire, mais il n'allait pas cracher sur cet off-

Une seconde.
Il fixe la bourse, cligne vivement des yeux.

❝ Où... ❞

C'est dit tout bas, avec une douceur qui ne lui ressemblait pas. Et comme s'il le réalisait lui-même ensuite, Skoll se lève brusquement de sa chaise. Elle tombe, lui tient fermement l'offrande de Fleur-de-Lys et serre les dents avant de finalement demander :

❝ Comment tu t'es procuré ça ? ❞

Peut-être se montrait-il un peu trop agressif.
Mais, il espérait tellement se tromper sur l'origine de cet argent qu'il ne faisait pas vraiment attention à son ton et son attitude.

Il ne parvenait même pas à montrer son inquiétude comme il se doit.
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Fleur-de-Lys Kharnet
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30.08.18 18:34

Fleur-de-Lys Kharnet
Il se lève brusquement, envoyant sa chaise choir au sol. Fleur-de-Lys sursaute et recule aussitôt, effrayée par cette réaction impulsive. Son coeur a loupé un battement ou deux ; la voilà qui tremble de plus belle, la tête baissée alors que la voix grave du mercenaire lui parvient, glaciale, presque colérique.

« Comment tu t'es procuré ça ? »

Elle déglutit, perdue ; pourquoi est-ce qu'il semble si furieux ? Elle ne comprend vraiment pas. Elle se mordille la lèvre, serrant le bas de sa chemise entre ses doigts alors que la nervosité est à son paroxysme. Elle voulait simplement rendre service, le remercier pour tout ce qu'il a fait, et continue de faire. Non, Fleur-de-Lys ne comprend pas.

Une larme roule de sa joue et elle se met à balbutier.

« R-rien de… particulier... »

Elle n'ose pas le regarder, encore moins depuis qu'il est entré dans une colère dont elle ne mesure pas l'ampleur. La bibliothécaire déglutit et essaie d'assembler les mots dans sa tête pour les formuler à voix haute. Mais elle n'y parvient pas, butant à chaque syllabe.

« S-si ce n'est… pas assez, je… enfin… je peux… aller en chercher encore... »

Et la voilà déjà qui se dirige vers sa veste encore trempée, prête à la passer. Le froid ne la dérange pas, la pluie non plus. Mise à part la foudre, Fleur-de-Lys n'a pas de réelle crainte concernant la météo. Mais il y a une chose dont elle a plus peur encore qu'un coup de tonnerre ; et il s'agit bien de la colère de Skoll.

« J-je suis désolée… je ferais de mon mieux, cette fois... »
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Skoll Fallenshadow
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Mercenaire
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(#) Re: quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi • pv skoll
30.08.18 21:09

Skoll Fallenshadow

❝ quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi

Oh.
N O N.
S'il y a bien une chose que Skoll s'est efforcé d'éviter toute sa misérable vie — en dehors de la mort et autres désagréments —, c'était bien de faire pleurer quelqu'un. Parce qu'il ne savait pas comment réagir face à cela. En général, il se contentait d'attendre que la personne termine, retenant son souffle. Alors il pince ses lèvres, la regarde un instant, les yeux écarquillés sans savoir quoi faire.

Et la voilà qui se dirige vers la porte.
Cette fois, il réagit aussitôt, s'élançant pour se placer entre elle et l'entrée. Au risque de l'effrayer bien plus encore, mais s'il pouvait éviter de la faire fuir sous un temps pareil, ça n'avait pas de réel importance. De plus, ses paroles, son comportement, son regard, tout ne faisait que confirmer ses doutes. Elle n'était tout de même pas allée vendre son corps, si ?
Une main bloquant la porte, il impose son regard dans le sien, mais finit par déglutir et grimacer légèrement, perdant toute l'assurance qu'il affichait quelques secondes avant. Comment faire en sorte qu'elle parle, sans la faire paniquer ?

Skoll se dit que peut-être devait-il commencer par se calmer lui-même. Il éclaircit alors sa gorge, lâche une longue expiration.

❝ Ce n'est pas... Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je ne te... Vous blâme pas. ❞

Certes, il n'était pas l'homme le plus commode du coin, mais il était loin d'être sans cœur et était parfaitement capable de se montrer reconnaissant... Du moins, il l'espérait.

❝ Je suis touché par votre acte, mais.... J'aimerai juste savoir ce que vous avez dû faire pour obtenir cet argent. ❞

Il se rend compte un peu trop tard de son tutoiement soudain et les mots sortant de sa bouche n'ont plus rien de naturel. Mais il tente tant bien que mal d'adoucir sa voix, se montrer moins menaçant.
Le mercenaire est presque sûr de son échec. Pire encore, il doit avoir dégradé un peu plus l'image que Fleur-de-Lys avait de lui.

Et lui qui tentait au contraire de l'améliorer.
Un pauvre homme éternellement reconnaissant, mais incapable de l'exprimer correctement, voilà ce qu'il était.

❝ Vous savez que vous n'êtes pas obligée. Je vous dois ma vie, après tout. ❞
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31.08.18 21:30

Fleur-de-Lys Kharnet
Il s'interpose entre la sortie et elle, et elle manque de lui rentrer dedans. Son nez à seulement quelques centimètres de son torse, Fleur-de-Lys recule rapidement, les jours empourprées, le regard désormais vrillé au sol. Son coeur bat rapidement, trop rapidement. Elle a peur, mais pas que.

« Ce n'est pas... Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Je ne te... Vous blâme pas. »

Elle ne peut que noter le changement dans sa voix ; le tutoiement disparaît, et sa voix semble un peu moins agressive. La bibliothécaire n'était pas dérangée par ce tutoiement. Ça fait maintenant deux longues années qu'ils se connaissent. Deux longues années qu'il l'a sauvée. Deux longues années qu'il constitue son unique rempart face à la solitude. Et, ce, bien qu'elle ne parvienne pas encore à s'exprimer plus librement avec lui. Parce qu'il continue à l'effrayer. Son impulsivité la paralyse.

Alors, lorsque sa voix laisse à présager qu'il cherche lui-même à se calmer, Fleur-de-Lys ne peut que relever timidement la tête. Ses yeux bleus croisent les siens, sombres mais beaux. Très beaux. Elle se sent rougir et détourne un peu le regard.

« Je suis touché par votre acte, mais.... J'aimerai juste savoir ce que vous avez dû faire pour obtenir cet argent. »

Elle ne comprend pas ; en quoi est-ce si important ? Elle sait où, lui, trouve l'argent qui sert à les faire vivre. Cet argent qu'il est obligé de gagner en plus grosse quantité à cause d'elle, de sa présence. Mais ils n'en parlent jamais. Parce que Fleur-de-Lys sait. Et que Skoll sait qu'elle le sait. Et à quoi bon en parler ? Ça ne changerait rien.

« J-je... »

Cette fois, c'est à cause du trouble qu'il lui inspire qu'elle ne parvient pas à formuler sa pensée. Parce que sa voix, presque douce, lui fait totalement perdre ses moyens. Sa douceur autant que sa colère ; cet homme a, sur elle, un effet bien trop puissant.

Et la voilà déjà qui se dirige vers sa veste encore trempée, prête à la passer. Le froid ne la dérange pas, la pluie non plus. Mise à part la foudre, Fleur-de-Lys n'a pas de réelle crainte concernant la météo. Mais il y a une chose dont elle a plus peur encore qu'un coup de tonnerre ; et il s'agit bien de la colère de Skoll.

« Vous savez que vous n'êtes pas obligée. Je vous dois ma vie, après tout. »

Elle relève brusquement la tête. Et, bien malgré elle, elle franchit cette distance qui les sépare. Un élan de courage qui l'anime, au point de laisser ses doigts agripper le bas de sa veste. Et quand son regard croise le sien, elle baisse la tête, fixant sa main retenant son vêtement.
Elle hésite, puis, lorsque sa bouche s'entrouvre, elle laisse son coeur parler.

« N-non ! C'est… c'est moi qui vous doit la vie sauve. Je… Sans vous, ces soldats m'auraient certainement déjà tuée. Ou vendue comme esclave, et… ma vie n'aurait pas été différente de la mort. » Elle échappe un sanglot. « J-je n'ai plus rien… désormais. A part vous. Sans vous, je serais morte alors... » Elle resserre son emprise autour du tissu entre ses doigts. « N-ne dites pas que je ne suis pas obligée. Je… ne sais rien faire et… je veux vous aider. Pour vous remercier. Alors... » Son front se pose contre son torse à mesure que les larmes roulent sur ses joues. « Acceptez cet argent… s'il vous plaît… Skoll... »
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Skoll Fallenshadow
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Mercenaire
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(#) Re: quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi • pv skoll
01.09.18 2:01

Skoll Fallenshadow

❝ quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi

Un cœur qui rate un battement.
Un souffle qui se coupe subitement.
Jamais, ô grand jamais il ne pensait que la jeune femme franchirait cette distance de sécurité qu'ils avaient tous deux créée. Tant de mots ont été prononcés en sa présence. Aujourd'hui, Fleurys semblait avoir décidé de chambouler son quotidien.
L'homme déglutit, garde la tête légèrement baissée pour pouvoir fixer la blonde dans la plus grande confusion. Il n'a pas l'habitude de cette proximité, pas l'habitude de ce contact. Car Skoll est un solitaire et il pensait l'être à jamais. Si un jour on lui avait qu'il s'occuperait d'une parfaite inconnue ramassée sur le champ de bataille, il aurait probablement offert son premier véritable rire, véritable sourire depuis bien longtemps.

Pourtant, le voilà aujourd'hui.
Face à cette fameuse personne. Face à une Fleur-de-Lys qui osait, pour la toute première fois, dire ce qu'elle avait sur le cœur. Autant dire que ce n'était pas ce à quoi il s'attendait. Mais, aujourd'hui semblait être le jour de la surprise, alors il devrait probablement s'attendre à plus encore.

❝ Je n'ai pourtant pas fait tant que ça. ❞

Et c'est dit alors qu'il se détendait à vue d’œil, s'habituant étonnement au touché de la bibliothécaire. Mais, ses mains à lui s'obstinent pour l'instant à ne pas la toucher, de peur de lui faire du mal, de peur de la souiller.

❝ Vous ne devriez pas me remercier. Je suis l'un de ces soldats qui aurait dû transformer votre vie en enfer. Il se trouve simplement que je manque de conviction. ❞

C'est vrai.
Lors de la courte période où elle fût sa prisonnière, Skoll eut l'occasion de réfléchir à ce qu'il ferait d'elle. Tant de fois, il aurait simplement pu l'échanger contre une bourse bien remplie, mais jamais il ne put s'y résoudre.
Skoll était un homme capable de tuer avec sang froid.
Mais Skoll était aussi un homme incapable de se voir transformer une vie de la pire manière qu'il soit.

Il hésite longuement.
Sa main vient finalement se poser sur la tête de la jeune femme, avec plus de douceur et d'affection qu'il ne se croyait capable.

❝ Je ne vais pas refuser votre aide. Si c'est ce que vous voulez. Je cherchais simplement à m'assurer que vous... N'ayez pas eu à faire quelque contre votre volonté ou déplaisant pour ça. ❞

Il avait une occupation bien particulière en tête.
Celle qu'elle aurait probablement été obligé de pratiqué s'il avait choisi de la vendre. Skoll savait comment elles étaient traitées dans ce milieu. Et ça ne pouvait qu'alimenter sa colère, surtout en pensant qu'elle en avait peut-être été victime.

❝ Je ne veux pas que vous ayez à subir tout ça. ❞
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(#) Re: quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi • pv skoll
09.09.18 16:29

Fleur-de-Lys Kharnet
Elle sent qu'il se détend un peu et, bien qu'étonnée, elle ne peut qu'en être soulagée. Le mettre en colère est bien la dernière chose qu'elle souhaite. Ses sanglots, alors, commencent à se calmer lentement, bien que ses épaules soient toujours secouées par ces derniers.

« Vous ne devriez pas me remercier. Je suis l'un de ces soldats qui aurait dû transformer votre vie en enfer. Il se trouve simplement que je manque de conviction. »

Elle secoue la tête ; elle aimerait réellement pouvoir s'exprimer plus facilement, à trouver les mots. C'est vraiment un comble pour elle, de la guilde des érudits. Et c'est quand elle a réussi à rassembler ses mots que la main du mercenaire vient se poser sur sa tête. Elle a un léger sursaut, mais ne bouge pas davantage. Le rouge lui monte aux joues et son coeur se met à battre rapidement.

Et elle relève un peu la tête, pas assez pour plonger son regard dans le sien, mais assez pour apercevoir son visage. Et elle ferme les yeux, ce simple geste ayant pour effet de l'apaiser considérablement. Elle sent la tension s'échapper. Est-ce que Skoll aurait un don pour absorber ses peurs, ses craintes, tout son mal-être ?

« Je ne vais pas refuser votre aide. Si c'est ce que vous voulez. Je cherchais simplement à m'assurer que vous... N'ayez pas eu à faire quelque contre votre volonté ou déplaisant pour ça. »

Cette fois, elle entrouvre les yeux pour le regarder, appréciant toujours cette main sur sa tête. Elle ne pleure plus et renifle juste un peu. Il fait encore allusion à quelque chose mais elle ne comprend pas où il veut en venir. Aurait-elle laissé filtrer une information sur ce qu'elle a fait pour avoir cet argent ? Pas à son souvenir.

« Mais je... »
« Je ne veux pas que vous ayez à subir tout ça. »

Elle fronce les sourcils avant de s'écarter un peu de lui. Sa main glisse contre ses cheveux mais elle l'attrape entre les siennes avant qu'elle ne rejoigne le reste de son corps. Et, elle plonge son regard dans le sien. Elle n'a pas peur, plus pour le moment. Parce que sa main est tendre, chaude. Et ça l'apaise.

« J-je… je vous assure que ce n'est pas difficile. C'est… enfin… oui, c'est la première fois que je fais ça mais… on s'y habitue rapidement. » Elle a un petit sourire timide et baisse un peu les yeux, rougissant doucement. « Je… je pourrais vous montrer si vous voulez... »
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Skoll Fallenshadow
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Mercenaire
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11.09.18 0:34

Skoll Fallenshadow

❝ quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi

Skoll n'a pas pu retenir un léger soupir de soulagement lorsque la menace des larmes disparaît petit à petit. Pourtant, la tension ne le quitte pas complètement, parce qu'il ne sait toujours pas comment Diable a-t-elle bien pu réunir cette somme. Il voulait savoir oui, mais était apparemment trop lâche pour le lui demander directement.
Un homme insensible l'aurait sans doute fait sans aucun problème. Malheureusement — et étonnement ? —, Skoll ne l'était pas.

Oui, sinon il ne montrerait aucune surprise lorsque la jeune femme prit sans main dans les siennes. Il l'imaginait plutôt s'éloigner, dérangée et gênée par cette main venue se poser sur sa tête sans consentement. Geste qu'il n'aurait que trop bien compris. Parce qu'il ne représentait pas non plus un homme des plus rassurants.

Ce geste le perturbe tellement qu'il balbutie presque alors qu'il s'apprêtait à répondre. Il pince ses lèvres à temps, prend un moment pour se reprendre, visiblement sans pouvoir orienter son regard ailleurs que sur leurs mains.
Les siennes étaient tellement douces. Rien à voir avec lui. Ça ne la dérangeait pas d'ailleurs ? Il était sûr que oui. Elle devait se forcer, ce n'était pas possible autrement.

Le mercenaire se racle la gorge.
Il devait reprendre son sérieux. Ne pas réagir brusquement malgré la surprise — pourtant loin d'être désagréable — que représentaient ces mains tenant la sienne.
Ou ne pas perdre ses moyens en analysant la phrase avec beaucoup trop de sous-entendus que Fleur-de-Lys venait de prononcer. Mais bon Dieu que c'était dur. Il n'osait même plus la regarder en face.

❝ D'accord. ❞

Peut-être était-ce la pire décision possible.
Malheureusement, il ne voyait pas comment tirer les choses au clair autrement.

❝ Montre-moi alors. ❞

Calme ton cœur mon pauvre Skoll.
Tu seras toujours en mesure de mettre un terme à tout cela avant que ça n'aille trop loin.

Sûrement.
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Fleur-de-Lys Kharnet
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Erudit
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(#) Re: quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi • pv skoll
11.09.18 9:52

Fleur-de-Lys Kharnet
Il acquiesce et l'invite à lui montrer. Fleur-de-Lys ne s'attendait probablement pas à ce que le mercenaire lui demande de s'exécuter maintenant ; elle rougit alors, baissant légèrement le regard pour laisser le temps à ses pensées de se rassembler et de former quelque chose de cohérent. Lorsque c'est fait, elle regarde la main de Skoll dans la sienne et, après une légère hésitation, finit par tirer doucement dessus pour l'attirer.

Fort heureusement pour elle, il se laisse faire. Sans quoi elle aurait mal vu comment s'y prendre pour tirer un colosse pareil.

Sans plus de cérémonie, elle l'entraîne vers sa couche où elle le fait asseoir avec beaucoup d'hésitation et de gêne.

« V-vous savez, je… enfin… je m'occupe de gens… un peu plus jeunes... »

A cet instant, elle n'ose pas croiser son regard mais elle l'invite, par une petite pression timide, à s'allonger sur le dos. C'est d'autant plus perturbant pour elle que de le voir comme ça ; oh, bien sûr, elle l'a souvent épié en train de dormir. Voir son visage si apaisé lorsqu'il est endormi, ça n'a pas de prix à ses yeux. Même lorsque ses nuits sont agitées par des cauchemars et la réveille, la bibliothécaire ne peut s'empêcher de veiller sur lui.
Il ne s'en est jamais rendu compte.

Et ce n'est pas pour en déplaire à Fleur-de-Lys qui aurait bien du mal à se justifier quant à la raison de sa présence à son chevet.
Mais passons.

Elle s'éloigne pour accrocher cette veste trempée qu'elle avait eu le temps de passer pour ressortir avant que le mercenaire ne l'arrête. Ses longs cheveux coulent donc dans son dos comme une cascade dorée. D'un geste très soigneux, elle attrape un épais livre de sa propre collection puis retourne auprès de Skoll. Elle prend place sur le rebord du lit avant de prendre une profonde inspiration et d'ouvrir son épais ouvrage aux reliures brodées.

Et elle commence à lire. Tout simplement.
D'une voix tendre, douce, apaisante. Les mots coulent de sa bouche en un flot calme et fluide ; l'histoire semble prendre vie à travers sa voix, ses légères intonations lors des dialogues. Et, alors que ses iris dévorent chaque mot de chaque page avec gourmandise, un sourire serein illumine son visage.
Parce que les livres sont sa source de vie depuis sa plus tendre enfance. Elle se remémore la douce voix de son grand-père qui contait ses histoires aux enfants du village, tous les jours après l'école. Un échappatoire alors que la guerre faisait rage.

Et rapidement, après ce qui ne semble durer qu'une fraction de seconde pour elle, la bibliothécaire termine le premier chapitre. Elle glisse un regard vers Skoll, croisant son regard avant de détourner le sien aussitôt, les joues rosies.

« J-je… désolée… je me laisse vite… happée par la lecture. » Elle glisse une mèche de ses cheveux derrière son oreille, essayant de rassembler ses mots. « M-mais… voilà ce que je fais. Je lis des histoires aux enfants. »
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Skoll Fallenshadow
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Mercenaire
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11.09.18 12:50

Skoll Fallenshadow

❝ quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi

Il aurait voulu lui demander pourquoi elle rougissait.
Parce que sa propre interprétation ne lui disait rien qui vaille. Sans compter la suite qui n'arrangea rien. Il avait le sang en ébullition, quelques pensées probablement meurtrières qui lui passèrent par la tête et pourtant, Skoll se laissa mener sans broncher.

Elle affirme s'occuper de gens plus jeunes.
Ne l'était-elle pas elle-même ? Skoll ne savait pas quel âge cette dernière avait exactement, mais il était presque certains d'être lui-même plus vieux. Alors le mercenaire ne comprenait pas vraiment à quel genre de personne elle faisait allusion dans cette phrase.
Ça le perturbait réellement.

Il se retrouve finalement allongé sur le dos avant même qu'il ne puisse penser à une réaction. Les yeux écarquillés, il déglutit. Il s'agissait presque d'une confirmation à ce stade.
L'homme la regarde partir, le cœur battant à un rythme effréné. Crainte, colère et étrangement excitation s'accordèrent pour désarçonner tout son être.

Skoll fronce légèrement les sourcils lorsqu'il aperçoit un livre entre ses mains. Et elle ne fit qu'accentuer sa confusion lorsqu'elle commença à lire son contenu.
Cela ne dura pourtant pas longtemps. Le mercenaire se laissa bercer par la voix de la jeune femme, oubliant un instant la raison pour laquelle il lui avait demandé une démonstration.

Il écoute sa douce voix, tellement rassurante, si apaisante.
Il pense à sa mère, à sa sœur.
Il sent ses yeux s'humidifier, les larmes qui menacent de couler, il pense-

Il écarquille à nouveau les yeux en réalisant finalement où elle venait en venir.
Elle le lui confirme alors tout naturellement, lui révèle que son activité consistait à lire des histoires aux enfants.

Oh.

❝ Vous... Je.... Hein ? ❞

Si seulement elle savait où ses pensées avaient dérivées concernant son travail, elle perdrait probablement toute l'estime qu'elle avait pour lui.
Il se racle la gorge, faisant mine de rien.

❝ Et... Vous avez fait ça toute la journée...? ❞

Une question servant plus à changer de sujet qu'à demander une réponse bien sûr. Qu'aurait-elle fait d'autre ?

❝ C'est admirable... ❞

Et Skoll le pensait réellement.
C'était bien plus admirable que de couper des têtes ou trancher des gorges à la demande.
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Erudit
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13.09.18 22:54

Fleur-de-Lys Kharnet
Sa voix l'interpelle ; il n'a pas le même ton qu'à l'accoutumée. Elle se risque donc à le regarder pour essayer de comprendre ; elle n'a plus de raison d'avoir peur maintenant, si ? Fleur-de-Lys cherche donc son regard et finit par le trouver, presque brillant. Comme si ses yeux étaient humides ?

Il se racle la gorge, ce qui la fait sursauter un peu ; elle détourne le regard, soudain gênée d'être là, avec lui, sur son lit. Qu'est-ce qui lui est passé par la tête au juste ?

« Et... Vous avez fait ça toute la journée...? »

Elle hoche timidement la tête avec la crainte qu'il trouve ça ridicule. La bibliothécaire ramène le livre contre sa poitrine par réflexe, le serrant contre son coeur comme s'il s'agissait de son bien le plus précieux.

« C'est admirable... »

La blonde cligne des yeux et tourne la tête vers lui ; partagée entre la joie et la surprise, elle rougit et secoue vivement la tête.

« M-Mais non pas du tout ! Je... »

Elle inspire, expire, puis écarte le livre de son coeur pour en caresser distraitement la couverture. Un sourire ourle ses lèvres ; un sourire ému, heureux. Elle n'avait pas ressenti cette sensation depuis tant d'années…

« Il n'y a rien d'admirable à faire la lecture à des enfants. Rien d'admirable à partager ce que j'aime de tout mon coeur. » Elle tourne la tête vers lui. « Et encore moins à apprendre à ces enfants à lire. Ce n'est pas la carrière que j'ai choisi que d'enseigner aux autres, mais ça reste un plaisir. »

Elle le regarde avec un sourire avant de baisser un peu la tête. Fleur-de-Lys essaie de trouver le courage de lui dire le fond de sa pensée, et c'est justement lui qui lui inspire. Comme bien d'autres choses que le courage.

« C'est qui est admirable… c'est d'être capable de protéger et de défendre ce que l'on aime. » Elle marque une pause. « Moi j'en ai été incapable… Alors si lire des histoires à des enfants peut me permettre de vous aider… je continuerai à le faire. Aussi longtemps que vous me tolérerez sous votre toit... »

Elle lui lance un petit regard timide et, en croisant une nouvelle fois ses yeux, elle détourne la tête. Chasser les vieilles habitudes, elles reviennent au galop.
Fleur-de-Lys se lève donc de la couche de Skoll, s'en écartant de quelques pas.

« M-Mais il est tard, je… je vais vous préparer votre repas. »

Elle dépose soigneusement son livre sur la table et commence déjà à s'affairer à sortir les marmites et autres ustensiles de cuisine. Elle attrape un ruban et commence à nouer ses cheveux.

« E-Est-ce que quelque chose vous ferait plaisir ? »
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Skoll Fallenshadow
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Mercenaire
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(#) Re: quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi • pv skoll
15.09.18 11:53

Skoll Fallenshadow

❝ quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi

Il se rend finalement compte qu'il était encore allongé sur sa couche. La jeune femme assise à son chevet. Alors, il se redresse et s'assied, peut-être de manière un peu trop brusque. La situation en elle-même était déjà bien assez gênante ainsi, il ne tenait pas spécialement à empirer la chose en la faisant durer. Non pas que ce soit réellement dérangeant. Et c'était peut-être ça le vrai probable : c'était beaucoup trop agréable.

Pourtant, il ne cherche pas à mettre plus de distance comme il en a l'habitude. Il se contente de la fixer et boire ses paroles. C'est son sourire qu'il observe en se demandant ce qui pouvait bien la mettre de si bonne humeur. Il ne comprenait toujours pas comment elle pouvait se montrer si à l'aise avec un mercenaire qui aurait très bien pu la vendre pour une poignée d'or.

Skoll la regarde se lever, s'éloigner.
Il ne relève pas ses regards fuyants, il a l'habitude et peu sont ceux qui prennent plaisir à le dévisager. Il baisse la tête, regarde la sol alors que Fleur-de-Lys aborde le sujet du repas. Mais Skoll n'écoute que d'une oreille, son esprit méditant encore sur une phrase de son invitée.

« C'est qui est admirable… c'est d'être capable de protéger et de défendre ce que l'on aime. »

Un sourire, mais triste, si triste.
Elle ne se rendait pas compte de l'ironie de ses paroles. Elle ne pouvait pas savoir le mal qu'elles lui faisaient.

❝ Je n'en ai pas non plus été capable. De protéger ce que j'aime. Il clôt ses paupières et expire profondément. Je n'ai même pas été capable de me protéger moi-même... ❞

C'est dit dans un murmure, d'une voix si faible et brisée que le mercenaire peinait à croire qu'il s'agissait de la sienne.
Il finit pourtant par rouvrir les yeux et se lever à son tour.

❝ Je n'ai pas vraiment de préférences. ❞

Puis il s'approche, se place à la droite de la blonde sans oser lui jeter un regard.

❝ Je vais vous aider. ❞
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Fleur-de-Lys Kharnet
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Erudit
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(#) Re: quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi • pv skoll
17.09.18 13:50

Fleur-de-Lys Kharnet
Elle entend sa voix, elle entend ses mots ; et elle s'arrête, sans parvenir à détacher son regard de sa silhouette. Fleur-de-Lys ne peut qu'être témoin de ce trouble, de ce regret teinté dans sa voix à demi tue. Un sentiment de culpabilité lui tord le coeur et elle se mordille la lèvre ; elle a inconsciemment mais sûrement réveillé de mauvais souvenirs chez lui. Et elle s'en veut.

Elle a parfaitement conscience qu'elle ne pouvait pas le savoir ; Skoll ne lui parle jamais de lui. Enfin, disons plutôt qu'ils ne se parlent pas l'un l'autre. La bibliothécaire note dans un coin de sa tête qu'il y a, comme avec beaucoup de gens, des sujets qu'il ne vaut mieux pas aborder avec Skoll non plus.

Il finit par se lever, attirant de nouveau l'attention de Fleur-de-Lys. Elle l'observe, mettant de côté sa crainte ; elle s'inquiète. Vraiment, sincèrement.

« Je n'ai pas vraiment de préférences. »

La blonde hoche la tête et, lorsqu'il arrive à ses côtés, elle se raidit ; va-t-il lever la main sur elle pour la punir ? Elle ferme les yeux. Mais rien. Il est là, à ses côtés. Et même elle, étrangère au monde de combat, elle peut sentir qu'il est calme. Mais tendu. A moins que ce ne soit sa tension à elle qu'elle ressent.

« Je vais vous aider. »

Ses yeux se braquent sur lui, trahissant sa surprise. Mais, bientôt, ses lèvres s'étirent en un sourire bien trop sincère pour être feint. Elle ne saurait pas l'expliquer, mais elle est très heureuse à cet instant. Ce n'est pourtant pas bien particulier mais c'est un moment à eux, et à eux seuls. Un partage, une porte qui s'ouvre à une meilleure communication, une meilleure entente.

La blonde se déporte et ramène un petit panier d'oeufs et d'autres ingrédients. Puis elle attrape la corbeille de fruits sur la table et la pose devant lui.

« On va commencer par une tarte alors. » Elle lui confie un couteau. « Mais interdiction de croquer dans les pommes ! »

Elle a un sentiment de nostalgie de cuisiner ainsi ; son petit frère l'aidait beaucoup à l'époque. Ça finissait en combat de celui qui jetterait le plus de pelures de pommes à l'autre. Un temps révolu. Mais de se tenir là aux côtés de Skoll, à cuisiner, ça lui fait un bien si fou qu'elle ne peut s'empêcher de sourire.

Et malgré la pluie qui frappe le toit dans une mélodie régulière, la chaleur de leur petit foyer fragile n'en est que plus douce encore. Si le temps est maussade, leur journée, elle, se termine sur ciel dégagé de tout nuage désormais.
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