Encore en retard… Pourquoi a-t-il fallu que des guivres bloquent les chemins les plus rapides vers Anthipre ? Et puis pourquoi choisir un coin aussi loin déjà ? Ne sont-ils pas au courant de ta manie à attirer les ennuis ?
Bref…
Tu pouvais enfin prendre part aux festivités. La route t’avait affamé ! Tu n’étais donc pas contre l’idée de te faire quelques collations avant d’observer le spectacle. Au passage, si tu pouvais en même temps te faire discret des personnes de la Haute tu n’étais pas contre. Autant, tu es quelqu’un qui adore discuter autant tu préfères te mélanger aux aventuriers ou aux commerçants.
Tu te déplaçais donc en direction des pâtisseries quand tu t'aperçus que ces dernières manquaient à l’appel. L’énorme gâteau avait déjà disparu ? Pourquoi fallait-il toujours que tu manques les meilleures choses ? Tu n’avais pourtant pas tant de retard que ça…
« Qui ? »
Qui s'était donc empiffré ? Oh tu n'allais pas laisser les choses telles quelles ! Les coupables allaient devoir répondre de leur péché et tu serais intransigeant ! Tu te mis alors en quête de trouver les coupables. Tu entendis des échos des aventures précédentes et tu compris alors ce qu'il était advenu du gâteau. Afin d'avoir plus d'explications, il ne te restait plus qu'une seule solution. Retrouvez les auteurs du crime. Fonçant droit dans ses chausses, il était prêt à en découdre déjà bien excédé par son long trajet.
« Ils ont ruiné, ma soirée. J'espère bien leur en laisser un souvenir ! »
Tu découvris dans un premier temps Aminashkan. Ce pauvre type avait l'air de planer totalement, pas étonnant qu'il lui est venu l'idée de jouer avec la nourriture. Comment pouvait-on finir aussi rapidement dans cet état ? Il était déjà ivre ? Tu n'avais pas vraiment envie de t'y pencher. Au lieu de ça, tu l'attrapas par le col, bousculant au passage la personne à qui il s'adressait et lui demanda des comptes.
« Où sont les trois autres guignols qui ont gâché ma soirée ? »
La paix à l'honneur. Une notion avec laquelle aujourd'hui encore elle peinait à se réconcilier bien qu'ayant été actrice de son instauration. Elle lui donnait l'impression d'être une quiétude trompeuse, un calme avant la tempête ; partout la poursuivait l'impression de déceler du coin de l’œil une fissure dans ce beau tableau. Avant de réaliser qu'il ne s'agissait peut-être là qu'une chimère de son esprit.
Retenue par des activités passant bien avant toutes festivités, c'était face à une foule en émoi qu'elle s'était retrouvée, perchée là-haut sur un toit. La hauteur rassérénait son être alors que le brouhaha au sol ne faisait qu'exacerber sa méfiance, la mettant en alerte bien plus qu'elle le voudrait. Quoi qu'il semblerait que ce soit justifié au vu des échos de conversation qu'elle percevait après avoir mis pieds à terre — de la crème chantilly empoisonnée? l'idée avait quelque chose d'assez farfelue et absolument géniale à la fois ; qui irait vérifier ce genre de choses? et simultanément, le manque cruel de prévoyance des organisateurs était dévoilé du façon fort embarrassante pour eux, une insouciance qui pourrait coûter cher.
Le repérer avait été un jeu d'enfant — comme à chaque fois, elle n'en était pas à sa première chasse au Pendu. Et si l'heure n'était pas au jeu, elle ne pu s'empêcher cette satisfaction brève, alors que ses pas déjà la menaient à ses côtés. « Qu'est-ce que j'ai raté? » Pas un regard, pas plus que d'amusement dans le ton de sa voix — une question allant droit au but. Contrairement à ce que la célébration du jour aurait pu laisser supposer, elle s'était parée de sobriété, la capuche de velour noir laissant à peine s'échapper quelques mèches blondes. Et le reste de sa tenue était dans le même ton, l'alliance du cuir sombre et du velour carmin agrémenté de broderies d'or lui offrait une allure digne tout en restant malgré tout discrète — l'excentricité remise à une autre occasion.
Et pour une célébration de la paix, cette journée semblait déjà bien trop mouvementée.
Je courrais vers elle, l’ermite. Elle semblait désemparée, je voulais la soutenir mais quand j’allais enfin arriver près d’elle et que je voulu lui parler, je vis quelque chose d’étrange dans son regard. Non pas que je m’attendais à des retrouvailles larmoyantes et à une fanfare m’accueillant en héro, surtout aux vues des circonstances, mais tout de même… Rien ? Pas un sourire, pas une larme à l’œil.
Le regard qu’elle me porta se rapprochait moins du regard que l’on porte à un vieil ami qu’à celui que l’on porte à un parfait inconnu. Je ne sus dire vraiment pourquoi mais je fus incroyablement blessé par ce regard froid.
Une boule de douleur éclata dans tout mon être. Une douleur extrême portée par celle qui me connaissait comme personnes, en qui j’avais tellement confiance. Cette douleur psychologique, ce mal qui m’habitait, grandissait de seconde en seconde, plus rapidement que le fil de ma propre pensée. Les choses qui se déroulaient autour de moi sombraient peu à peu dans l’oubli alors que la douleur s’intensifiait encore. Elle devenait presque physique, me piquant au vif dans la chair.
À ce point ? Je veux dire, Trudi et moi étions proche et cela m’affecte beaucoup mais…au point de sentir bouillir mes tripes ? Non, il devait y avoir autre chose…Quelque chose d’autre m’arrive…Mais le tout était de savoir quoi…Qu’est-ce qui aurait pu avoir chez moi une telle réaction…Non ce n’était pas possible…pas ça…
Alors que je tendais la main vers mon ancien compagnon d’arme je perdis l’équilibre, sentant un puissant vertige me monter à la tête. Je m’écroulai par terre, manquant son épaule de peu mais réussi à délivrer mon message…
J'étouffai comme je pu mon rire largement déployé en sentant la main ferme de mon gouvernant sur mon épaule. Je lui lançai un bref regard afin de le cerner, m'apercevant que je devais changer mon attitude. Il était vrai que je m'étais laissé emporté mais de là à me juger ainsi. Tss. Il exagérait clairement. Ma seule sortie allait-elle devenir d'un ennui mortel? Style protocolaire? Ah ça. Il n'en était pas question!
Un homme s'était alors approché, cassant mon monologue intérieur.
❝ Mademoiselle, Monsieur, j’espère que ce spectacle vous a plu. ❞
J'étais prête à répondre, j'engrangeai tout de suite mon superbe sourire, j'ouvris la bouche et... devinez. Il s'intercala. Un pas sec. Me mettant en arrière. En véritable chien de garde. Je n'aimais pas ça. Vraiment pas. Je me sentais telle une stupide gamine incapable de pouvoir interagir à ma guise. Insupportable. L'homme s'était déjà éloigné. Je me sentais enrager. Je voulus rouspéter sur cette nounou trop protectrice mais il s'éloigna de lui-même. J'avais comme qui dirait disparu.
Que. Quoi? Il m'ignorait complètement. Il s'était avancé tel un automate dans la foule. M'oubliant. Impossible. Je ne savais pas ce qui l'avait pousser ainsi à me perdre du regard. A perdre son autorité mais j'étais... j'étais libre? Du moins, un certain moment? J'avais le droit à un peu de liberté? Ma journée pourrait donc être un temps soit peu agréable et pleine de surprises? Je ne pouvait espérer mieux!
Ni une ni deux, je fis volte face, m'éloignant en courant à l'opposé de ce gardien imposant. Je pris au vol une coupe de mousseux encore frais que je portai à ma bouche. Ma première gorgée d'alcool. Petites bulles légères qui me firent sourire. Agréable moment.
La foule se calma par la suite, alors que je sirotais tranquillement mon breuvage. J'espérais ne pas tomber trop vite nez à nez avec Yuè qui m'aurait -à raison certes- sermonner pour cette pauvre boisson sucrée. J'entendis alors que le spectacle allait commencer, je me rapprochai donc de la scène avec curiosité. Il était hors de question que je rate les différents artistes qui allaient interpréter un hymne à cette fête. Je regardai d'un air pétillant les voltiges et les danses, le spectacle et sa poésie. J'aurais moi aussi voulu en faire partie. Ils étaient si beaux. Si... époustouflants. Je fermai les yeux. M'imaginant les rejoindre sur scène. M'imaginant partir avec eux. Loin. Loin de toutes ces obligations, de tous ces faux semblants. De toute cette hypocrisie de la haute.
Je soufflai avant d'ouvrir mes paupières. J'applaudis à grands coups de paumes. Avec toute mon âme. Si j'avais des fleurs, je leur en enverrais par millier. Merci de m'avoir fait voyager. Même pour un bref instant. Je terminai mon verre d'une traite. Je me tournai pour essayer de trouver quelques artistes à saluer. On ne sait jamais qu'un d'entre eux me kidnappe pour m'emmener avec eux. En cherchant à rejoindre deux des danseurs, un serveur arriva à ma portée me laissant attraper au passage ma nouvelle boisson préférée que je porta goulûment à mes lèvres rosées. Je m'approchai de la belle danseuse. J'hésitai. Un peu timide malgré moi, peu l'habitude de m'adresser à quelqu'un d'autre qu'aux différents servants vivant dans ma demeure...
❝Je...❞ Hésitation. Je sentais mes joues devenir pivoine. ❝C'était magnifique!❞ Une traite, une seule. J'avais l'impression de bafouiller. Gênée. Je pris une nouvelle gorgée, espérant que celle-ci me donne du courage afin d'affronter le regard de cette personne que je ne connaissais pas mais qui avait réussi à me faire vibrer durant la représentation.
L’homme imposant mais toutefois charmant m’avait répondu que ce n’était pas le moment… Mais il y a toujours un moment pour flirter ! N’ayant pas le temps de répondre que mon ventre s'était remis à faire des siennes, je me contorsionnais dans tous les sens en essayant de trouver un équilibre. En relevant la tête je voyais une jeune femme parler à l’homme qui me tenait, elle était jolie et elle me regardait. Je sais que je fais effet mais aux portes de la mort ? Je dois être vraiment beau. L’homme dont je ne connaissais pas encore le nom me sortait de mes pensées.
« Comment vous appelez vous, d'où venez vous ? Êtes vous également en mesure d'aider cette jeune femme en disant ce que vous ressentez ? »
Je ne pensais à rien d’autre que la douleur avant de toucher la barbe de mon « sauveur » en ignorant totalement ces questions, elle était douce et j’avais envie de me reposer dedans…
« Votre barbe … »
On dit que certains s’accrochent à la vie en pensant à ses proches mais moi je m’accroche à la mienne en pensant à ce que je pourrai faire comme rêve en dormant dans cette barbe. Je secouais ma tête, je devais rester concentré même si cette douleur était insoutenable. Je décidais de lui répondre même si mes paroles étaient entrecoupées de râles d’agonie
« Je… M’appelle Aminashkan, je vis à Zandor… Je ne sais pas vraiment j’ai… J’ai juste mangé de la chantilly du gâteau et je me suis fait agresser par un membre de l’ordre… »
J’espère que malgré mon ton faible les deux pouvaient m’entendre même si je savais que ne je n'avais qu’une chance sur deux. N’ayant pas le temps de formuler autre chose que des bruits de douleurs qu’un homme que je ne connaissais pas me prenait par le col avant de me crier aux visages. Pas de repos pour les braves. « Où sont les trois autres guignols qui ont gâché ma soirée ? »
« Si vous parlez de vos amis de l’ordre ils sont parti un peu plus loin pour s’éloigner de la foule. »
Je lui murmurais à l’oreille, j’étais trop faible pour crier ou me débattre, je voulais juste qu’il me lâche car j’avais soudainement envie de vomir. Quoi que… Me lâcher sur lui me permettrait peut-être de me sentir mieux.. Qui sait, les membres de l’ordre sont vraiment pathétiques aujourd’hui à part quelques-uns. Alors un de plus, un de moins.. Cette soudaine idée me faisait sourire même si j'avais mal, je riais à l'intérieur.
ainsi donc à écouter le murmure de la foule, il devint une cacophonie insupportable où rumeurs et suppositions allaient bon train. observant avec soin les personnes présentes, elle remarqua des hommes et des femmes qui se détachaient de la masse avec une netteté indiscutable. les chevaliers de l'ordre, évidemment. ces entités que l'on acclamait partout comme des héros. pour elle, ils n'avaient rien de bien d'héroïque. élus par les Ruchs, ben voyons... n'importe qui s'en sortirait mieux sur un champs de bataille en possédant les pouvoirs qui leur avait été octroyé. ils avaient un avantage indéniable, c'est un fait - un simple fait. en cela, ils la laissaient somme toute plutôt indifférente, tout comme le reste de la masse grouillante qui composait l'humanité - tant qu'aucun d'eux ne figurait sur sa liste, évidemment. elle esquisse un sourire, toujours dissimulée et tandis que sa voisine continue de déblatérer, se glisse encore un peu plus en avant. quelques personnes semblent souffrir, leurs visages sont tordus et salome resserre le tissu sur son visage. hors de question de prendre le risque d'être à son tour indisposée par la substance qu'ils auraient ingérer. une idée germe dans son esprit. elle fait claquer sa langue, se réjouissant à l'avance. d'une voix innocente, elle dit à un homme juste à côté d'elle.
« il paraît que quelqu'un a vu un homme masqué s'enfuir dans une des ruelles après avoir dit quelque chose comme "j'espère qu'ils vont tous mourir avec ce que j'ai mis dans le gâteau." » elle marqua une pause dramatique. « vous imaginez ? si des enfants en avaient mangé ? il faut que quelqu'un fasse quelque chose. »
les mains posées sur ses bras, elle fit mine de frissonner. et l'homme, visiblement éméché l'avait écouté avec beaucoup d'attention. tant et si bien qu'après lui avoir promis qu'il "va t'faire un truc parce que c'te fghrhds de fhdjsk porce que c'est inmadissible". le racontant à son propre voisin, qui le raconta à son voisin. le doux son de la zizanie commençait à résonner.finalement, il ne fallut que quelques minutes pour qu'un homme indigné se mette à hurler au milieu de la foule :
« Y A QUELQU'UN QUI S'EST ENFUI PAR L'RUELLES, IL A ESSAYE D'EMPOISONNER NOS ENFANTS AVEC LE GÂTEAU ! FAUT L'ATTRAPER ! LES CHEVALIERS DOIVENT FAIRE QUELQUES CHOSE ! »
un grand frisson parcourut la foule, désormais en colère. quelques personnes - visiblement excédées par la soudaine nouvelle - se retournent vers lesdits chevaliers. salome sourit, satisfaite, et disparaît en arrière, ne laissant sur sa trace que le sillage de son parfum.
La rousse écouta attentivement ce que le dénommé Aminashkan avait à dire. C'est vrai que manger de la chantilly ne donnait pas d'aussi forte douleur... et quant aux membres de l'Ordre, elle n'en avait jamais entendu que le nom. Elle voulu commencer à vérifier les symptômes du bonhomme par elle-même... Cependant, elle fut coupé dans son élan par un autre homme qui commença à secouer son pauvre patient.
Eyleen se releva et envoya une gifle au perturbateur hurlant :
❝ IMPOLI! COMMENT OSEZ-VOUS VOUS EN PRENDRE A UNE PERSONNE SI MAL EN POINT! LÂCHEZ-LE DE SUITE! ❞
La foule déjà en colère entendit ses cris et certains vinrent à sa rencontre, commençant à s'indigner quant à ce nouveau spectacle. C'est là qu'elle ouït dire qu'un homme avait empoisonné le gâteau... Cela pouvait-il être vrai?!
❝ Il faut absolument que je regarde ses symptômes! Lâchez-le immédiatement! ❞
Sous ses mots, l'homme à barbe intervenu, reprenant dans ses bras le pauvre bougre qui commençait à pâlir... on aurait presque pu voir au travers. Il l’amena à hauteur de la demoiselle qui commença à ausculter son patient. Oubliant momentanément le personnage mentalement dérangé qui venait de lui faire perdre un temps précieux. Quelques instants sécoulèrent, tapotant les différents points ventraux d'Aminabidule et inspectant ses pupilles.
❝ Pas de doute... ❞ lança-t-elle effarée, ❝ Il faut le faire régurgiter... et m'amener au plus vite les autres personnes ayant touché à ce gâteau! VOUS LA, LE BRUN! Allé sur la scène et hurlez comme vous le pouvez après ceux qui ont touché à ce gâteau! Nous allons vous y rejoindre au plus vite! Et appelez aussi mon maître, Auguste. VITE VITE VITE! ❞
Tu étais toujours tout autant énervé. À vrai dire, ce gâteau tu y tenais ! Ah... Les douces saveurs d'une enveloppe sucrée ôtées de ta bouche. Qu'on soit bien clair, tu ne ferais aucun cadeau. Tu écoutais la réponse du jeune homme coupable d'avoir joué avec la nourriture. Il avait une vraie tête d'ivrogne, alors est-ce que ses informations étaient vraies... De toute manière c'était ta seule piste, tu n'avais donc pas le choix que de la suivre. Alors que tu allais le remercier et le reposer tranquillement à terre, tu te pris une gifle que tu n'avais pas vu venir. Rien de très sensationnel. Des coups, en 41 ans, tu en avais reçu des biens pires. Cela attira néanmoins ton attention.
Voilà qu'on me traitait d'impoli. Ne voyait-elle pas que cette personne était saoule ? Forcément qu'elle était mal en point, mais mérite-t-elle clémence pour ivresse ? Voilà qu'elle te demandait de reposer Aminashkan au sol. Chose que tu fis. Mais loin de toi l'idée de l'avoir fait sous ses ordres, tu en avais tout simplement terminé avec lui.
Alors que tu allais te contenter de partir à la recherche des membres de l'Ordre, la jeune rousse t'interpella de nouveau. Quoi encore ? pensas-tu dans un premier temps. Tu écoutas attentivement tout ce qu'elle avait à te dire et y entendit quelque chose d'intéressant. L'idée ne te serait pas venu d'elle-même, mais il n'était pas idiot de monter sur scène afin d'avoir l'attention de tous. D'une traite tu fis la jonction avec le grand plateau. Tu époussetas ta gorge et cria un bon coup.
« Bande de mécréant ! Ah, vous m'avez laissé aucune part de gâteau ! N'avez-vous pas honte ? Et bien le sort se retourne contre-vous ! » Tu ricanas comme un enfant. « Ce gâteau contenait un alcool très fort et si vous ne faites rien, vous finirez dans le même état que le type au fond là-bas ! » Tu pointas les deux glandus. « Vous avez ordre de venir sur scène. Attention, se prendre pour plus fort qu'on ne l'est, ne marche pas avec moi. Si j'en retrouve un à faire le héros, je peux vous dire qu'il passera un sale quart d'heure ! »
Voilà, tu avais fait tout ce que tu avais à faire tu pouvais maintenant partir à la recherche des autres membres de l'Ordre comme tu voulais le faire précédemment. Néanmoins, une impression d'oubli trottait en toi. Mais bien sûr...
« Ah et, maître Auguste, votre rouquine de service vous appelle à l'aide ! »
Ça c'est pour m'avoir parlé dessus comme un chien. Où en étais-je moi déjà ? Ah oui, partir loin de ce spectacle vomitif.
Le pauvre ne faisait que pâlir et délirer davantage... Il n'a pas sûrement pas entendu mon compliment et cela avait raison de m'agacer! Surtout, qu'il est rare que je salue une telle prouesse, m'enfin, peut-on le blâmer comme j'ai été vulgairement enterrer par celui qui m'a bousculé pour secouer le pauvre homme... Je lui avais fait un léger croche pieds au passage pour avoir osé me bousculer de la sorte avec le sourire. Il avait sûrement trébuché, mais il avait échoué à tomber à pleine figure, dommage! Bien que de toute façon, il était l'heure de partir voyant la rouquine qui s'empressait d'écouter son patient avant d'infliger une claque bien bruyante à "L'impoli" comme elle l'avait appelée. Son qui sonnait bien dans mes oreilles avant de sermonner la brute qui couinait soit disant qu'on avait gâché sa soirée. La mienne n'en sera que gâché davantage s'il n'y a pas une goûte de sang qui coule ce soir après tout ce raffut... M'enfin, je saurais m'en remettre mieux que lui, c'est certain.
Je finis par m'éloigner. Passant proche d'Ambre qui se faisait aborder par une mignonnette de noble admirative, affreusement timide. Entendant son compliment coupé de court, je décide de m'interposer ayant déjà écouté tout ce dont j'avais besoin pour le faire. Je m'arrêtais aux côtés de ma douce partenaire ajoutant probablement ce qu'elle n'oserait dire, même si elle avait entrepris une gorgée, clairement pour se donner du courage.
« Il est vrai que mademoiselle Ambre à ce don de captiver le publique et nous faire voir monts et merveilles. Étant son partenaire de danse, je sais bien de quoi je parle ~
Espérons que je puisse me remettre de mes déceptions en me changeant les idées avec ces convivialités ennuyeuses, mais au moins j'aurais l'occasion de me faire complimenter? Enfin, peut-être, était-elle davantage intéressée par Ambre qui sait? Bien qu'elle avait l'air davantage d'une rêveuse naïve ~
« Leonnes Flannaghan, pour vous servir milady ~
Du moment que nous nous étions présentés, soudainement, il y avait ce paysan qui ramenait le sujet du poison sur le tapis! Ça y est! Il semblerait que l'épiphanie reprît son court malgré que bon nombre eût été apaisé par la performance. J'étirais un rictus en ricanant au ridicule de la situation. Sans parler du bouffon qui était aller à l'avant pour gueuler des bêtises. Un alcool trop fort? Où était-il pendant les temps de guerre? Était-il donc sot au point d'ignorer les effets d'un poison puissant? De ceux qui mettait mal en point et parfois donnait la mort? Il fallait que je m'abstienne d'éclater de rire tout bonnement! Bien que certains devait tout de même rire de ce spectacle. Ah et il a appeler un médecin, du moins, je crois? Les chevaliers de l'Ordre seront plus utiles que tout à l'heure pour ramener le calme? J'espérais que non! *Rires*
My voice is shaking Need you to know who I am Don't wanna waste it But I don't know if I can I'm feeling naked I just need you to see What I've been keeping Living half underneath
Je souris tendrement à Ambre pendant qu’elle se présente à l’homme dont je suis venu tenir compagnie. Faire du mieux qu’elle a pu pour nous divertir. Ah. Vraiment, cette demoiselle fait toujours autant preuve de pudeur et de modestie. « Et ce fut une réussite Ambre, vous pouvez être fier de vous. Je savais que vous confier le spectacle était une bonne idée. » lancé-je avant de boire une gorgée de champagne. « J’ai adoré le bouquet final. » poursuis-je.
Nous sommes bientôt rejoints par une toute jeune damoiselle que je reconnais pour l’avoir rencontré quelques fois au cours de galas plus ou moins amusant. Elle arrive bredouillante. Eh bien, il semble qu’elle soit toujours aussi maladroitement timide. Il faudra que je m’occupe d’elle à l’occasion, pour l’aider à s’affirmer, sous peine qu’elle finisse lobotomisée par sa famille. « Tiens donc, bien le bonjour Ehléa. » Je lui offre un sourire, alors que nous sommes bien vite rejoints par un autre danseur. Danseur qui ne tarde pas à vanter les mérites d’Ambre. Eh bien, la pauvre va finir rouge comme une pivoine si cela continue !
Nous n’avons toutefois pas le temps de nous présenter davantage. Voilà que l’on crie après un gâteau alcoolisé. Je lève les yeux au ciel. Ne retenant pas un soupire. Qu’est-ce qui se passe encore ? « Messieurs, dames, veuillez m’excuser, le devoir m’appelle. » lancé-je avant de répondre pour la petite blonde. « Ehléa, venez donc boire le thé un après-midi dans la semaine. Je serai ravie de vous recevoir au domaine. » Un sourire plus tard et je file. Non sans un léger agacement.
Je finis par arriver à la hauteur du moustachu. Encore lui ? décidément, le sort semble s’acharner. Tout autour se tient diverses personnes dont un homme fort grand et à la musculature des plus impressionnantes pour son âge. « Eh bien mon brave, que vous arrive-t-il ? » Je retiens de justesse un « encore » ! J’arque un sourcil perplexe devant son état. « A-t-il seulement abusé de l’alcool… ou bien est-ce autre chose ? » demandé-je, presque pudiquement, à la jeune fille qui l’ausculte. Non. Ce ne peut être que de l’alcool. Oui, que de l’alcool. Je ne veux pas imaginer quelque chose de plus grave. Je ne prête pas attention aux rumeurs de poison. Pas aujourd’hui. Pas le jour de l’armistice !
Elle tient compagnie à Colette ainsi que le jeune homme. Parlant de tout et de rien, d'autres éloges arrivant à ses oreilles. Son premier verre est à présent vide, le peu d'alcool jouant tout de même sur sa fatigue. Mais Ambre ne laisse rien paraître. Elle va pour remercier encore une fois la noble, quand une toute petite vois se fait entendre dans son dos.
La danseuse se retourne, ses prunelles découvrant la jeune demoiselle. Quelle mignonne petite créature qui selon Colette, se prénomme Ehléa. Impossible que de répondre, l'apparition de Leonnes coupant court à toutes répliques. Elle l'écoute avec attention, quelques rougeurs venant colorer ses joues malgré elle. Ou alors, Ambre peut tenter autre chose.
- Madame de Beaune merci pour vos compliments, encore une fois. Toutefois, sachez que Leonnes a beaucoup contribué quant à la réalisation du spectacle. Ce fut un plaisir de pouvoir apprendre à ses côtés.
Pause durant laquelle son attention se rapporte sur l'autre demoiselle.
- C'est un plaisir que d'entendre cela, merci. Si cela vous a vraiment plus, c'est que nous avons atteint notre objectif.
Pas le temps que de continuer le bavardage. La panique reprend le dessus, le gâteau étant de nouveau le fautif. Cette histoire, ne finira-t-elle jamais ? Ils doivent dire au revoir à la noble qui repart faire son 'travail'. Doivent-ils s'éloigner ? Non, Ambre préfère que cela n'arrive pas, surtout pour la jeune fille.
- Pardonnez moi pour cet avis qui ne vous plaira peut-être pas. Mais que diriez-vous de rester avec nous, le temps que cette histoire se passe ? Sauf si mon camarade trouve autre chose d'intéressant. Je me nomme Ambre Beo'ke, et vous Ehléa d'après les dires de madame de Beaune. Enchantée.
Elle lui fait un sourire chaleureux, n'ayant qu'une envie au fond d'elle. Que l'Armistice se finisse ainsi que son lot d'ennuis.
Exaspérant. Cette volonté de vouloir se conforter dans cette paix factice hérissait les poils du Pendu, si bien que malgré son isolation du reste de la fête, il resta contrarié. Même la splendide représentation de la troupe ne sut calmer ses ardeurs. Comment pouvait-on critiquer ses méthodes, lui qui n'en avait jamais connu d'autres ? Son regard balayait la foule alors que l'ensemble des invités s'éloignaient de lui au moment où il rentrait dans le rang, le visage stoïque. Il est vrai que l'Ordre avait, lors de cette réception, habitué les invités à des interventions musclés. Et le représentant de la Fortune ne dérogeait pas à la règle. On pouvait vraisemblablement dire que le porteur de la moustache la plus divine du pays avait payé pour son insolence, tant le destin semblait s'acharner sur lui. Pourtant l'attitude de se dernier semblait toute particulière et, à la réflexion, il lui semblait reconnaître ses symptômes. Il avait été subit bien trop de poisons différents pour ne pas reconnaître un empoisonnement lorsqu'il en voyait un. Décidément, Aminashkan aurait mieux fait de passer la journée chez lui dans ses chaussons plutôt que de s'épanouir dans cette réception qui voulait vraisemblablement sa mort.
Le poison devait venir du gâteau et non pas des boissons, au vu de l'état isolé de l'empoisonnement. Ce qui signifiait par conséquent que toutes les personnes ayant prit part à la dégustation du gâteau ou de la chantilly devaient se retrouver dans un état aussi déplorable que celui dont la moustache commençait déjà à perdre de son éclat. Il ne ressentait cependant pas de crainte pour ses comparses, bien conscient qu'au vu de leur constitution et de leur entraînement, un simple poison ne saurait en venir à bout. Un sourire se dessinait sur son visage à mesure que la situation dégénérait. Sa contrariété s'envolant aussitôt qu'il eut déposé son regard sur Mahidevran. Le Chariot. Un chevalier avec lequel il avait lancé un petit jeu de traque, bien conscient de l'amusement que cela pouvait provoquer chez son compagnon de jeu. Il n'était donc pas étonnant qu'elle se présente à lui et le ton de sa voix lui confirmait qu'elle se trouvait dans le même état d'excitation face à cette situation sur le point de dégénéré.
― Ce que tu as raté ? Tu vois bien que ça ne fait que commencer. J'espère que tu n'es pas trop attachée à cette fausse idée qu'est la paix, tu risques d'être déçue. Nous voilà sur un nouveau champs de bataille. Et les acteurs m'ont l'air d'être... il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il venait de recevoir un fruit contre son torse musclé, l’interpellant.
Son regard, passablement irrité, se déposait sur le provocateur à l'origine de ce geste. Son regard prit cependant une signification bien différente après l'avoir reconnu. Yuè. Un prénom qui tournait en boucle dans sa tête, tant il était emplit de signification. Il fut prit un court instant de honte à l'idée de lui avoir offert un spectacle aussi méprisable que celui de la discorde avec ses compagnons, lui qui aurait voulu être vu en héros par son frère. Déglutissant et peinant à trouver ses mots, il tourna sa tête en direction de Mahidevran.
― Si j'en crois mon instinct, nos alliés de la Tour et de l'Ermite se retrouvent dans une bien fâcheuse position. Ils auraient bien besoin d'un peu d'aide. dit-il en indiquant la direction du cabanon dans lequel les deux membres de l'Ordre s'étaient retrouvés. Je préfère te laisser le rôle d'ange gardien, tu es bien plus clémente que moi. Si tu veux bien m'excuser.
Profitant de l'agitation provoqué par la foule hurlant à l'intervention des chevaliers concernant la tentative d'empoisonnement, le Pendu attrapa Yuè par le col pour l'éloigner de la réception sans attendre son approbation et le propulser au sol avec force. Il était plein de colère. C'est tout ce qu'il lui restait, depuis la guerre. Et l'Ordre.
Alors que je venais de déclamer mon compliment, j'entendis une voix qui m'était familière. Je relevai la tête pour apercevoir Demoiselle Colette, une autre noble d'Anthipre. Je ne le connaissais, malgré moi, que très peu. Père m'avait toujours dit que ce bouton d'or, aussi joli puisse-t-il être, était dangereux à côtoyer... Dés lors, vu qu'au soirée mondaine j'étais souvent en sa compagnie -celle de mon père, j'entends-, je ne m'approchais guère d'elle... à mon grand regret.
❝ Tiens donc, bien le bonjour Ehléa. ❞ Je répondis à son charmant sourire, ajoutant un geste de tête pour la saluer. C'est alors qu'un homme prit la parole sur la scène qui avait produit peu de temps avant le fabuleux spectacle. Tournant la tête pour l'entrevoir, j'aperçus l'homme qui m'avait adressé la parole quelques temps plus tôt... il semblait bien mal en point... L'alcool faisait donc de tel ravage. Je plongeai mes yeux dans ma pauvre coupe déjà à moitié vide...
Un homme vint nous rejoindre et quelle ne fut pas ma surprise de reconnaître le charmant danseur.
❝ Il est vrai que mademoiselle Ambre à ce don de captiver le publique et nous faire voir monts et merveilles. Étant son partenaire de danse, je sais bien de quoi je parle. Leonnes Flannaghan, pour vous servir milady ❞
Mon cœur allait exploser, rencontrer des personnes avec un tel talent, je ne pouvait m'empêcher de m'animer d'excitation. Le fait d'avoir perdu Yuè m'ouvrait des portes que je n'aurais pu espérer un peu plus tôt. Emmenez-moi. Enlevez-moi. Je rêve de partir avec vous! Je me sentais honteuse de penser ainsi, honteuse et pourtant c'était si vrai... Je n'eus pas le temps de me présenter que Colette reprit la parole : ❝ Messieurs, dames, veuillez m’excuser, le devoir m’appelle. ❞ Elle semblait tracassée et peu amusée par ce nouveau contre-temps... La pauvre, elle qui avait du se donner tant de mal pour cette journée. Je m'en rendais bien compte vu que j'avais reçu l'invitation par sa famille. Avant de partir, elle se tourna une dernière fois vers moi, m'adressant une parole qui n'entra pas dans l'oreille d'un sourd : ❝ Ehléa, venez donc boire le thé un après-midi dans la semaine. Je serai ravie de vous recevoir au domaine. ❞
❝ Se serait avec joie demoiselle de Beaune. ❞ Je la laissai partir dans un signe cordial, espérant la revoir très vite. Peut-être deviendrait-elle une amie?
❝ C'est un plaisir que d'entendre cela, merci. Si cela vous a vraiment plus, c'est que nous avons atteint notre objectif. ❞ Je la vis rougir, mignonne. Je surenchéris, impossible d'arrêter mes éloges pour ce bonheur qu'il m'avait prodigué : ❝ C'était parfait! Petits et grands ont été enchantés par les prouesses de votre troupe! Vous avez été merveilleux! ❞
La foule commença à nouveau à se faire entendre, provoquant un mouvement de masse peu agréable.
❝ Pardonnez moi pour cet avis qui ne vous plaira peut-être pas. Mais que diriez-vous de rester avec nous, le temps que cette histoire se passe ? Sauf si mon camarade trouve autre chose d'intéressant. Je me nomme Ambre Beo'ke, et vous Ehléa d'après les dires de madame de Beaune. Enchantée. ❞
❝ Ehléa dan Zadriel. Enchantée. ❞ Petite courbette gracieuse et sourire qui en dit long sur mon émotion. Bien sûr que je voulais rester avec eux, c'était pour ma plus grande joie! ❝ Merci de bien vouloir rester en ma compagnie. ❞ Ce moment de sécurité ne tarda tout de même pas, vu que je fus pousser par un badaud contre le pauvre danseur. Etant moi-même un peu gauche, je ne pus me retenir à lui et vis le sol s'approcher de mon visage à toute vitesse. Je n'avais pas envie de finir avec des égratignures car si je revenais ainsi, je sentais que ma sentence en rentrant au domaine serait une longue, une très longue punition...
Oui, cela m'avait pris un long moment pour choisir ma tenue. Et celle de Theron aussi d'accord. Oui, il n'appréciait pas autant que moi l'art de l'agencement de couleur et l'élégance de la coquetterie que je tenais à son égard. Eh oui, il me le faisait bien savoir! Oui, nous étions aussi arrivés en retard aux festivités. Mais, tout cela valait amplement la peine. Je ne regrette absolument rien! Ma tenue était un parfait équilibre entre l'exquis mélange des détails de mes robes de réceptions et mon ensemble habituel de Chevalière.
En fait, J'ai vraiment fait un mix des deux différents ensembles. Je chaussais une nouvelle paire de bottes en cuir noir remontant en haut de mes genoux et le reste de mes jambes étaient couvertes d'un pantalon serré qui mettait bien en évidence mes courbes. Pour ne pas paraître trop osée, j'avais enfilé le manteau long en velours rouge que j'agencerais habituellement avec une robe ayant beaucoup plus de volume. Le mix des couleurs faisait très bien ressortir mon teint de lait et mon décolleté, que je me contentais de garder léger, ne voulant pas non plus dévoiler tout le mystère. J'agréai ma tenue d'un magnifique pendentif doré, offert par ma mère, et d'un chapeau de type vagabond de la même teinte de rouge que mon manteau. Un ruban noir soutenait une plume et une rose noire au centre de mon couvre-chef. Il est inutile de préciser que les regards se tournaient quand nous sommes entrés dans la pièce. Bien sûr, je portais toujours Ruby, ma fidèle rapière, à ma taille où que j’aille. Et aujourd’hui n’était pas une exception.
En plus de nos devoirs de chevaliers, Père nous avaient demandé de représenter la Famille Krone durant l’évènement. Quand nous passâmes les portes de l’évènement, plusieurs regards se posèrent sur nous. Je ne pouvais m’en étonner, aussi charmants et galants fussions-nous. Par contre, mes yeux se posèrent sur la scène située non loin de nous et je quittais mon partenaire pour me rendre voir le spectacle. Je vis mon frère se diriger vers Le Jugement et me dit que je le rejoindrai plus tard. Je me concentrerai sur le spectacle devant moi et fut subjuguée par ces artistes au talent incroyable. À la fin de leurs numéros, je ne pus m’empêcher de leur donner une chaleureuse main d’applaudissement.
Cherchant les artistes afin de les remercier et pour leur payer un verre en récompense, je les trouvais avec une jolie jeune femme qui….. Perdit pied au moment où je m’approchais. Heureusement pour elle, j’avais d’excellents réflexes et je m’approchai assez rapidement pour l’attraper au vol. Son joli visage ne toucha point le sol et je la remis sur ses pattes en pivotant comme si nous étions partenaires de danse. Ni vu ni connu.
