| | | | | 05.09.18 17:12 |
Petra Holrich HOLRICH Petra ❝ Forte comme la pierre ❞ | Petra est une jeune femme âgée de tout juste 19 ans. • Elle est originaire d'un petit village, non loin Aglasse bien qu'elle n'y soit pas retournée depuis 12 ans. • Actuellement à Valderos mais n'a pas encore de résidence fixe et voyage un peu partout dans le pays • Chevalier au sein de l'ordre où elle est «la force » et se bat avec Styx, sa lance de pierre • Célibataire, n'a jamais connu aucune relation affectueuse ou sexuelle • Un but..? Elle a toujours vécu pour défendre sa partie et n'a rien connu d'autre que la guerre, alors maintenant que le pays est en paix, quel sens peut-elle trouver à son existence..?
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Courageuse
Perfectionniste
Farouche | Rancunière
Peu sociable
Franche | Irritable
Bornée
Accorde peu de valeur à la vie |
De sa vie avant d'intégrer le projet, il ne lui reste que quelques brides de souvenirs ; des odeurs, quelques visages et bruits familiers. Mais ce ne sont pas eux qui ont forgé « La Force » , mais les heures d'entraînements acharnés, le sang et la violence de la guerre. Pour celle que l'on nomme Petra -la pierre- l'existence et ce qui s'y rapporte ne peut que se mesurer en « utilité envers la communauté ». Le reste n'est qu'inutile, superflus. En tant que chevalier de la Force, la jeune femme a donc toujours refusé d'exister en tant que personne, en tant qu'individualité. Aussi, tout comme la sienne, la vie d'autrui ne se mesure qu'en utilité pure. Pour Petra ; il y a ceux qui sont utiles, ceux qui ne le sont pas et qui ne méritent d'être sauvés qu'en dernier recours et ceux qui, pire, cherchent à nuire -ceux là ne méritant que la mort-. Cette négation de la valeur de la vie et de l'existence font de la jeune fille une personne plutôt réticente au contact humain. Très maladroite socialement, elle n'a aucune relation amicale et encore moins amoureuse, et le contact avec l'autre ne signifie pour elle pas plus qu'une formalité. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle peine à mettre des barrières à ses paroles, qui sont d'une franchise trop importante. Têtue et obstinée, la jeune femme a le mérite d'aller jusqu'au bout de tout ce qu'elle entreprend... Elle a de fait tendance à camper sur ses positions et refuse catégoriquement d'assumer avoir tort. Son rapport à l'erreur est d'ailleurs compliqué, car perfectionniste et extrêmement exigeante envers autrui comme envers elle-même, l'erreur est perçue comme un véritable échec et une honte inqualifiable. Mais malgré ce coeur de pierre, depuis la fin de la guerre, la jeune femme se sent perdue ; ayant toujours niée son intériorité et mesuré son existence en tant qu'utilité, que devient la Force en temps de paix.. ? Certes, on n'est jamais à l'abri de conflits divers au sein du pays et qui nécessiterait l'intervention de chevaliers pour maintenir l'ordre, mais ce n'est plus comme durant la Guerre ; Petra ne se sent plus nécessaire, et cela l'effraie profondément. Que va-t-elle devenir à long terme.. ? Doit-elle chercher de renouer avec cette famille et cette terre d'origine qu'elle a abandonné si jeune.. ? Doit-elle tenter de devenir quelqu'un et non plus uniquement quelque chose ? Ces questionnements la rongent toujours plus, la fragilisent, sans pour autant qu'elle n'en trouve les clés... Physiquement, du haut de ses 19 années et de son mètre 65, Petra dégage contrairement à ce que l'on pourrait penser quelque chose de très fort, mature imposant ; sa démarche, son attitude en général est très militaire. Le dos bien droit, la tête toujours haute, le visage impassible, elle dégage naturellement une certaine présence parfois quelque peu inquiétante, cette dernière accentuée par le fait que la jeune femme est très souvent vêtue de son armure ou se contente parfois d'un pantalon noir et d'une stricte chemise blanche. D'ailleurs, Petra jamais ne prête une réelle attention à son apparence, n'a donc jamais cherché à se maquiller et se refuse à porter des robes ou des jupes depuis qu'elle est rentrée dans l'Ordre. Néanmoins, elle ne se sépare que très rarement d'une plume -qui, dit-on, serait celle d'un foënard- accrochée à un petit bandeau qu'elle glisse peu importe la tenue dans son épaisse chevelure châtain aux reflets parfois légèrement cuivrés. Aussi, malgré des formes féminines naturellement assez voluptueuses, le corps de Petra n'est pas des plus gracieux ; tout en muscles, sa peau laiteuse que certaines femmes de la noblesse auraient jalousé est parsemée de nombreuses cicatrices, bleus et coups issus des combats ou simplement des entraînements réguliers qu'elle s'impose. Seul détail rappelant le très jeune âge de la demoiselle : son visage, car Petra possède des traits étonnamment fins et innocents, quasi angéliques. Ses pommettes sont naturellement rosées, ses cils longs et fins, et les rares sourires qu'elle offre laisse apparaître quelques innocentes fossettes. Mais le plus impressionnant, ce sont surtout ses grands yeux de biche, d'un bleu quasi gris, qui fascinent de part la très grande froideur qui s'en dégage. |
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L'horizon, les montagnes à perte de vue. L'herbe verte et le ciel d'un bleu azur. Des sommets qui semblaient chatouiller les nuages. Un petit village non loin d'Aglasse. Des visages, beaucoup, mais seuls trois sur lesquels je sais remettre un nom ; mon père, Friedrich Holrich, mon grand frère, Arndt, fils de sa première femme. Et puis, il y a Anthos, ma grande soeur d'à peine une heure ; ma jumelle, de qui je n'ai jamais été très proche. Quant à ma mère, elle est morte en me donnant la vie, et je ne l'ai jamais connu qu'au travers des descriptions de mon père. Une femme au teint très pâle, à la chevelure vermeille et aux yeux d'un bleu aussi profond que les miens. Mais malgré cette description, cette mère n'a jamais eu de visage dont je puisse désormais me souvenir. Je ne me rappelle même plus de son prénom. Seule reste gravée dans mon esprit cette petite pierre dans le cimetière ; « C'est là que maman est » m'avait expliqué mon père. J'avais eu longtemps du mal à comprendre pourquoi, si elle était sous terre, sous cette petite pierre où était gravé son nom, on disait « qu'elle était au ciel ». Déjà, cet euphémisme me paraissait contradictoire, du haut de mes trois ans.
J'ai vécu une enfance à peu près paisible quoique peu banale ; car l'on a remarqué très tôt chez moi une capacité physique et une force largement supérieures à celles des autres enfants. Très vite, tout le petit village se presse me voir soulever des branches de deux fois ma taille, du haut de mes quatre ans. Et l'on riait de cette petite fille étonnamment forte, on disait qu'elle ferait une bonne bûcheronne, comme son père. J'étais devenue à ce moment une sorte de petite bête de foire, la curiosité de ce petit hameau où l'on se connaissait tous. Mais les autres enfants m'appréciaient moins, ma propre sœur se moquait de moi. « Tu ne trouveras jamais d'amoureux, c'est sûr ! Tu feras peur à tous les garçons avec ta force de monstre ! ». Mais je m'en fichais... Enfin je pense ? Je ne m'en rappelle plus... Je me souviens par contre de mon grand frère, alors âgé de 16 ans « Les écoutes pas, c'est un véritable don ta force, tu sais ? Ignores-les, restes forte justement ! Ne pleures plus, ou tu les fais gagner ! Moi je pense que tu feras une super guerrière » - quelle ironie du sort, moi qui suis devenue chevalier de l'ordre-. Un an plus tard, il partait de la maison pour s'engager dans l'armée. « Il part à la guerre, défendre le pays ! » disait-on. Tout le village était fier, mais le mot « guerre » n'avait encore aucun sens dans la tête d'une petite fille de cinq ans, au sein de ce petit village perdu dans les montagnes et préservé de tout conflit. Mais ce fut la dernière fois que je vis mon frère et je ne sais même pas s'il est un jour revenu.
Les années ont passé, et le dernier souvenir de ma « famille » date du jour de mon départ, le jour où l'on m'a emmené pour intégrer un « projet » qui ne m'évoquait alors rien. Ce fameux jour, je me rappelle, mon père pleurait. Je ne me souviens plus de la réaction de ma sœur, nous n'étions pas très proches. Je ne sais pas comment ça s'est fait, peut-être que le bouche-à-oreille sur la curieuse créature que j'étais avait atteint celles des responsables de l'Ordre, peut-être simplement qu'ils étaient venus faire quelques villages pour y déceler quelques cobayes potentiels et que par un concours de circonstance, j'avais été repérée ou simplement sélectionnée au hasard.. ? Peut-être mon père m'avait-il vendu.. ? Quoiqu'il en soit, je ne le saurais probablement jamais. Je me souviens avoir pleuré ce jour là, moi aussi. C'était normal, je pense, car on m'arrachait à tout ce que je connaissais, je perdais tout. Mon père me rassurait, tant bien que mal, de grosses larmes perlant toujours ses yeux... Peut-être se doutait-il au fond, qu'il ne me reverrait jamais ? Déjà à l'époque, je percevais un profond désespoir dans ses paroles. « Tu vas sauver Aziel... Tu vas sauver des gens, tu vas nous défendre des méchants », « Les Ruchs t'ont choisi pour ton incroyable don, c'est une véritable bénédiction et chance, tu sais ! » Mais je pense que sans totalement croire à cette histoire d'enfant « élus » par les Ruchs et dont on avait détecté des capacités hors norme, il était bien loin de s'imaginer ce qui attendait la frêle enfant que j'étais, alors âgée de sept ans.
Je ne sais depuis même pas ce qu'ils sont devenus. Peut-être sont-ils tous sous terre avec ma mère, peut-être qu'ils ont changé de ville ? Je n'en sais rien. Peu importe, ils appartiennent à cette ribambelle de souvenirs flous et superflus, et bientôt leurs visages disparaîtront, ils deviendront des silhouettes sans âme, comme cette mère que je n'ai jamais connue.
Du centre, du projet et de l'Ordre, je me souviens des entraînements rudes, inhumains disaient certains. Peut-être, mais c'était un mal nécessaire. Pour protéger le pays, il fallait un Ordre de chevaliers puissants. Et cette puissance passait par de nombreux sacrifices, pour lesquels j'ai souffert, pour lesquels je me suis accrochée. J'ai résisté, car c'était le prix à payer pour devenir utile. Au bout de huit années d'entraînements acharnés, à l'âge de 15 ans environ, on m'a autorisé à prendre véritablement les armes. J'ai décimé les champs de bataille avec ma fidèle lance de pierre, que j'ai baptisée Styx. La précédente Force était faible, est morte et je l'ai remplacée. Beaucoup de chevaliers sont morts sous mes yeux. Mais ils étaient faibles, donc inutiles et ont été légitimement remplacés par des chevaliers plus forts. En 12 ans, c'est parce que je suis toujours restée forte et déterminée que j'ai réussi et c'est grâce à toute cette souffrance que je me suis endurcie, que je me suis séparée du superflus. Peut-être qu'un jour, moi aussi je deviendrais faible et inutile et que l'on me remplacera.. ? Je me bats pour que ce ne soit pas le cas, pour que je puisse être utile encore longtemps.
La Guerre est désormais terminée, Aziel est en paix depuis un an et... J'avoue que je ne sais plus quoi faire. Ces souvenirs d'enfance que je pensais avoir depuis bien longtemps enterré reviennent me hanter... Que sont devenus ces visages qui ont compté pour moi ? Devrais-je revenir dans mon village, recommencer à essayer de vivre comme les autres, ceux qui ne sont pas chevaliers, entre chaque mission ? Je ne sais pas, mais je n'aurais jamais dû repenser à tout ça, car se souvenir, c'est douter de tout ce que j'ai construit. Et je ne peux me le permettre, pas maintenant. Je serais et resterais nécessaire à mon pays, coûte que coûte.
| HEYYY ! Je m'appelle IRL Eloïse mais sur les internets je suis plutôt connue sous les pseudos Ophidine ou CookieKraps J'ai 18 ans depuis peu (début août c'est trop koul ! ) et je m'apprête à commencer mes études dans la région Lilloise ~ Je suis passionnée de lectures (peu importe le genre), de mangas et jeux vidéos, de poupées que je customise moi-même et d'écriture évidemment. J'ai pendant longtemps été très active sur les forums RPG avant de totalement lâcher il y a 3 ans puis de décider de m'y remettre... C'est en cherchant un fofow suffisamment motivant et inspirant que je suis tombée ici et voili voilou P.S : j'adore vos gifs ava : OC de Ina Wong | |
| | | | | 05.09.18 22:27 |
Saeed Kashîm Bienvenue collègue ! La Force, c'est la classe La dame m'a l'air redoutable en tout cas ! (et je pense que la plupart des Chevaliers ont une vie romantique et/ou sexuelle moribonde voire inexistante ahah) Bon courage pour écrire la suite, et bonne reprise c: |
| | Invité | | | 05.09.18 23:51 |
Invité Bienvenue la force! Bonne chance pour ta fiche et j’espère qu’on se ceoisera en RP c: |
| | | | | 06.09.18 0:37 |
Käos Yuàn Je suis un grand fan de LA FORCE. Il nous faudra un lien PUISSANT. (vivement l'escouade Mort/Pendu/Force pour raser des villages) et bienvenue voilàvoilà |
| | | | | 06.09.18 12:53 |
Petra Holrich Awww déjà 3 personnes sur ma prez' ! C'est super Saeed > Merci ! Wiwi, pas hyper docile ma petite Petra... Et oui, je lisais quelques fiches par ci par là, et c'est vrai que je n'ai vu encore aucun membre de l'ordre n'ayant pas une vie amoureuse minimale... Jpense que dans l'ordre à peu près tout le monde a fait vœu de chasteté Sidrigur > Merciii Ahah pas de soucis, ça sera avec plaisir Käos > Yeah ! Allons-y pour le lien puissant, je dis oui direct ! On en reparle par MP |
| | Colette de Beaune | | | 06.09.18 13:59 |
Colette de Beaune Bienvenue par ici ! Très belle avatar ! |
| | | | | 06.09.18 20:09 |
Petra Holrich Merci beaucoup Colette (au passage j'adore ce prénom ) |
| | | | | 06.09.18 23:20 |
Salome Banafsheh tu es une vierge martiale je t'aime bienvenue |
| | | | | 07.09.18 1:10 |
Trudi Fallenshadow AAAAAH TANT DE BEAUTE DANS CETTE FICHE BIENVENUE CAMARADE Au plaisir de te croiser en lien/rp |
| | | | | 08.09.18 18:07 |
Petra Holrich Salome > Et oui, et pour le coup une bien farouche ! Merciii moi aussi je t'aime Trudi > Merciii ! Pas de soucis, avec plaisir même, puisque j'ai cru comprendre en lisant ta fiche que Trudi n'était pas du genre hyper sociable, et même si ça causera pas beaucoup entre elles, au moins elles se supporteront mutuellement ! |
| | Destinée | | | 09.09.18 11:13 |
Destinée Fiche validée
Wow un très chouette personnage qui nous rejoint sous le cabale de la force ! J'ai beaucoup aimé ton histoire, très simple dans un sens, mais l'on ressent très bien la peur de la différence durant l'enfance. J'ai été très touché en tout cas ! Tes compétences sont les suivantes :
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