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| | (#) Trudi • à l'acide de son âme | | 19.08.18 0:15 |
Trudi Fallenshadow Trudi Fallenshadow ❝ L'enfer, c'est les autres ❞ | La nymphe d'acide est également connue sous le nom de L'ermite et est âgée de vingt-neuf années; bien qu'elle en paraisse facilement dix de moins. Elle possède la faculté de générée et plier à sa volonté des particules corrosives comme bon lui semble. Pour l'heure recluse chez elle en forêt d'Aglasse, elle est pourtant née à Zandor, dans la partie pauvre de la ville avant d'être récupérée par son oncle puis offerte, sinon vendue à l'Ordre des Chevaliers dont elle fait encore partie aujourd'hui. Actuellement ne supportant que très peu le contact humain, elle n'est intéressée par rien ni personne car n'a jamais prit le temps de se pencher dessus depuis qu'on l'a libérée des expériences. Elle vit seule.
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SILENCIEUSE
SOLITAIRE
ÉCONOME | DEMOPHOBE
SELENOPHILE
APPLIQUEE | EFFACEE
CONSTANTE
ERUDIT |
1m68 • 62 kilos • Chevelure couleur grisargent • Quelques longues mèches ont résisté bien qu'elles ne soient guère nombreuses • couverte de cicatrices et de vestiges de brûlures ▬ Trudi est de ces individus qui ne savent plus comment pleurer, comme exprimer une émotion propre à leur personne. ▬ Depuis la fin de la guerre, elle erre sans repère, sans savoir quoi faire. ▬ Isolée dans sa forêt, elle n'a de réels contacts qu'avec les créatures qui la peuple. ▬ Son isolation l'a poussé à s'instruire toujours plus et aujourd'hui, elle saurait composer plusieurs onguents avec quelques racines et des tiges de ronces, par exemple. ▬ Parfois elle est prise de violents cauchemars qui la secoue de part en part. ▬ Sujette aux crises d'angoisses, au fond peut-être que ce qu'il faudrait à Trudi ne serait autre qu'une présence sur laquelle compter. Si seulement elle pouvait passer outre sa peur du genre humain et du don de confiance... ▬ Qui sait de quoi son demain sera fait. |
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Avant l’Ermite ; Bien avant d’être celle qu’elle est aujourd’hui, Trudi avait entre les mains ce que l’on pouvait appeler une vie normale. Née es amours de deux personnes aux revenus très modestes – d’autant que sa mère avait été reniée par sa famille pour avoir osé vouloir épouser un roturier dont elle s’était entichée -, elle avait tout pour être heureuse, d’autant plus lorsque peu de temps après ses trois ans un petit vint compléter le tableau de leur famille si unie, heureuse.
Les choses ne tournent pas toujours comme on l’aurait souhaité.
Trudi n’a que dix ans lorsqu’un incendie ravage leur maison.
Heureusement, Skoll et elle n’ont rien. C’était innocemment qu’ils jouaient au bord de la mer, non loin, lorsque tout ce barda a commencé à grignoter leurs vies.
Orphelins, quel mot bien vilain. C’est pourtant ainsi que l’on s’est ensuite mis à les désigner, sans prendre en compte que leurs larmes, elles, ne demandaient qu’à être sécher. Quelqu’un fit en sorte de contacter leur seule famille restante, pensant bien faire. Quelle erreur ! Car cet oncle, frère de sa mère, n’était jamais qu’un porteur de misère. Riche homme d’affaire de la partie la plus riche de Zandor, il accueilli chez lui les deux poupons sans avoir ne serait-ce qu’une seule once de tendresse à leurs égards. Mais s’ils pouvaient lui être utiles…
Ces pensées s’avérèrent bientôt réalisées puisqu’un soir, Trudi surprit une conversation entre son oncle et un individu qu’elle ne parvint guère à identifier. Mais il était question de vendre Skoll au Royaume afin qu’il devienne un Chevalier de l’Ordre. Ou tout du moins, d’essayer de le faire. Trudi n’avait que treize ans. Pourtant, elle savait qu’il lui fallait faire quelque chose, coûte que coûte. Skoll était en danger et les possibilités de fuite avaient soigneusement été toutes éludées ; depuis le premier jour ici ils n’avaient été que des prisonniers.
Le lendemain, elle profitera d’un moment où Skoll n’est pas présent pour parler ouvertement à son oncle et se désigner à la place. Il la gifle puis réfléchit à son tour. Pourquoi pas. Un enfant plus âgé serait plus fort et moins prompt à se briser. Trudi pourrait lui rapporté beaucoup de pièces, de billets. Bien davantage que son cadet, finalement. Il accepta. Mais il ne laissa pas le temps aux enfants, une dernière fois, de se serrer dans leurs bras. Trudi ne put que hurler des excuses à son petit frère, priant pour que l’avenir soit plus radieux pour lui que ce qui s’annonçait pour elle.
Après l’Ermite ; Os brisés, chair malmenée, chevelure tranchée, corps vicié. Trudi ne fut guère épargnée. Son entière unité fut rouée de coups, brûlée, torturée. Elle se courbait d’une manière gracieuse, avec une certaine élégance dans le mal, dans le vice. Ses cris étaient chant du cygne dans les ténèbres, la gardant éveillée. C’était une danseuse dont la chorégraphie n’était que tapis de souffrance.
Mise à l’épreuve, devenue cobaye, elle servait aux ambitions d’une armée en débandade. Son mental fut mainte fois brisé pour mieux être par la suite façonné. A l’image d’une poupée de porcelaine que l’on détruit, Trudi n’était plus rien qu’une coquille vide. Eteinte. Elle se souvenait de son nom, de quelques bribes de son passé, mais la folie avait fini par presque tout dévorer, par la rattrapé, la happer dans ses bras décharnés.
Elle devint arme de guerre, génie militaire. Après avoir tant supporté l’acide au point de manqué de peu d’en trépasser, elle fut soignée et sur le front envoyée. Les dégâts qu’elle faisait étaient à peine chiffrable. Les bulles d’acides qu’elle générait de ses bras parvenait à dissoudre n’importe quel pauvre hère qui serait venu se coincer dans leurs rondes aspérités. Elles voletaient, ballet couleur tourmaline, menaçant de leur simple présence. Et Trudi ne ressentait plus ni peur ni remord. Elle n’était plus qu’un chien de guerre à qui on avait inculqué une chose : Un jour elle serait remplacée. Wellington était son maître et elle était la chienne qui devait mordre tout ce qui n’était pas lui. Message reçu. Mission acceptée.
Elle changeait le sol en terre aride, boue corrosive et plus encore. L’acide coulait presque dans ses veines maintenant qu’elle avait été modelée à son maniement, à son support. Les cicatrices de tout ceci parcourraient encore son corps.
Et la guerre finie par prendre fin. Aziel n’avait plus besoin de ses dix-huit Chevaliers pour la défendre. Alors Trudi et ses acolytes furent libérés. Pour le moment, ils n’étaient plus d’aucune utilité. Ils restaient bien sûr sous le joug du commandant Wellington mais pour l’heure, ils étaient démissionné.
Ce fut en jouissant de cette petite liberté que Trudi prit conscience qu’il lui restait encore quelques désirs, qu’elle ne parvenait pas à exprimer. Sauf un. Le besoin de s’isoler. Elle quitta les lieux sans prévenir personne, la gorge nouée. Elle voulait seulement le calme, la paix. Elle qui avait tant combattu n’aspirait qu’à une retraite, aussi loin possible de l’humanité.
Après des jours d’errance, elle finit par trouver l’endroit idéal pour elle, dans les forêts d’Aglasse. Il parait que plus personne ne l’a vu depuis cette disparition. Qui sait ce qu’elle a bien pu devenir, là, au cœur de cette dense forêt ?
| Baghera/Cardinal Red. J'ai connu le forum via Esiole, à qui je colle au train depuis un moment (la pauvre). ET MOI QUI CHERCHAIT DU FANTASY DEPUIS UN MOMENT JE SUIS SERVIE,MERCI JE VOUS AIME | |
| | Destinée | (#) Re: Trudi • à l'acide de son âme | | 20.08.18 20:52 |
Destinée Fiche validée
pauvre choupette *se mouche bruyamment L'Ordre est bien cruel avec ses pauvres recrues n'est-ce pas? Voilà donc un personnage encore bien classe ! J'espère sincèrement qu'elle pourra retrouver un certain équilibre... En attendant, elle vient d'être retrouvée par Wellington qui lui a dit de rejoindre ses comparses à la fête de l'armistice. A elle de voir si elle écoute l'ordre ou non... {sisi ceci est RP, dans une fiche de validation. Je n'ai pas osé? Sisi, je l'ai fait}Tes compétences sont les suivantes : et tu fais partie de l'Ordre!
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