Owain Lavillié



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Owain Lavillié

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La Tour
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(#) Owain Lavillié
20.08.18 17:14

Owain Lavillié

Owain Lavillié
❝ Que dit la grenouille lorsqu'elle est frapée par la foudre ?
Aïe comme tout le monde. ❞
Owain a une vingtaine d'année, il vient de la magnfique Valderos où il réside encore aujourd'hui. Il est l'un des chevaliers de l'Ordre, où il assume le rôle de la tour. Il est célibataire et ne cherche pas spécialement à ce que sa change. Son but est indéfini pour l'instant, sa dernière cause a disparue en même temps que la guerre. Il erre actuellement dans Aziel en recherche d'une cause à défendre.
Avenant

Idéaliste

Blessé
Féal

Blagueur

Fonceur
Bavard

Sarcastique

Courageux
Owain est un homme triste et torturé. Ses actes passés et ce qu'il a vécu afin de devenir l'un des chevaliers de l'Ordre l'ont profondément scarifiés. Toutes ces expériences auraient pu le transformer en une personne aigrie et sombre mais il en fut en fait tout le contraire. Grâce notamment au soutient moral de sa picarite, Peparro, il se tient en permanence avec un large sourire et pousse tout vers la boutade dés que possible. Une joie de façade cachant son réel désarois.



Un hurlement profond retentit dans l’ensemble de la plaine. Un ordre, suivi par le frottement des cordes et le gémissement du bois se contractant soudainement. Cinq immenses perches de bois se redressèrent simultanément dans un fracas absolu, projetant en avant une bourse de cuir retenue par une longue corde, accentuant d’autant plus leur mouvement meurtrier. Une fois à son zénith la poche s’ouvrit, libérant de lourds rochers taillés en forme de sphères, volant à toute vitesse pour finalement s’écraser contre les maisons, derrière les remparts d’Anthipre.

Un second hurlement, plus ferme que le premier, coupa le fracas des machines de guerres. Le crépitement des flammes meublant le silence tout justement instauré. Le commandant leva alors le bras et le bruit familier du frottement des cordes que l’on tord et du gémissement du bois que l’on plie se fit à nouveau entendre. Lorsqu’il finit par baisser le bras, une véritable nuée s’abattit, un nuage de flammes fendant le ciel s’écrasa sur la cité. Des milliers de flèches se plantant dans les toits de chaume embrasèrent la ville basse. Un nuage noir naquit peu à peu au-dessus de la ville, et alors qu’il se développait en reflétant les flammes en contre bas, l’on aurait pu croire à l’ouverture des portes de l’enfer.
Quelques heures, cinq trébuchets et la ferme intention de vouloir la mort de l’ennemi, voilà ce qui avait fallut pour détruire plusieurs vies de travail. Les sphères de mort projetées rebondissent dans les rues, arrachant tout sur leurs passages. Les incendies se multiplient alors que les flammes lèchent les toits avoisinants. Les poutres des maisons craquent, les gens hurlent, le feu se répand, l’envahisseur aussi. Ils s’engouffrent à travers la grande porte brisée comme de l’eau s’engouffre à travers une coque percée. Anthipre brûle, son peuple souffre et l’enfer semble vouloir gober la ville de sa bouche enflammée trônant dans le ciel.

L’abime appel l’abime et toute cette souffrance ne restera pas impunie, ou était-ce déjà la vengeance d’un acte passé ? Peu importait, cette guerre durait depuis tant de temps que même les rois ignoraient la raison de sa périclité. L’importance du moment était de sauver ceux qui ne pouvaient que souffrir de ce conflit. Ceux dont le seul crime était d’exister dans un temps où les hommes étaient des loups pour leurs semblables. Les soldats adverses se pressaient pour entrer dans la ville alors que les nôtres jonchaient sur le sol, nombreux, bien trop nombreux. Un flot de sang s’écoulait sur les rues pavées, se frayant lentement un chemin vers les égouts à proximité.

Alors que je m’empressai de rejoindre la porte principale afin de stopper au plus vite l’incursion. Quelle ne fut pas ma surprise de voir cette jeune fille, à peine plus jeune que moi, courir dans le sens opposé à la foule. Elle ne possédait ni arme ni armure, mais bien le plus profond des courages. Elle avait sans doute remarqué l’enfant paralysée par la peur qui s’était agenouillée en plein milieu du passage, sur les pavés ensanglantés de l’avenue principale. L’adolescente n’eut pas le temps d’atteindre l’enfant que des frondeurs du pays voisin faisait déjà irruption au bout de la rue. Elle se prit une pierre contre la tempe et s’effondra alors que je passais devant elle, mon épée au clair.

Une quinzaine d’homme me faisaient face et bien plus encore devait être en train de se répandrent dans les rues avoisinantes, le combat qui s’annonçait serait sans doute le dernier. Je cramponnai mon arme d’autant plus fort alors que cette pensée me traversa l’esprit. Je me concentrai et fit passer un puissant éclair dans ma lame qui se mit à crépiter subitement. Je vis l’hésitation dans le regard de mes ennemis et en profitai pour foncer sur eux, des éclairs foudroyants tout autour de moi.

« POUR AZIEL ! »



Un hurlement profond retentit dans l’ensemble de l’immense pièce d’expérimentation. Un cri primal qui est né de la fusion entre la peur et la colère. Il provient d’un jeune homme, transit de froid et de douleur, recroquevillé dans un des coins de la pièce. Il respire lourdement, laissant un long filet de bave s’échapper de sa bouche entreouverte. Quatre adultes l’entourent, l’observant sans daigner faire le moindre geste d’aide à son égard.

L’un d’eux s’approcha soudainement du jeune homme et lui renversa un saut d’eau glaciale sur le dos, réitérant la raison du cri précédent. La jeune victime s’écroula sur le sol froid et commença à convulser, des éclairs de toutes tailles parcourant l’ensemble de son corps.

« Je pense qu’il a perdu connaissance… Susurra finalement l’un des adultes.
- Ce n’est pas suffisant…il n’est pas prêt… Marmonna en réponse un autre.
- Alors on continue ! Il finira bien par reprendre connaissance durant l’opération. Coupa invectivèrent celui qui tenait le sceau d’eau.
- Où à en mourir…fit remarquer de manière un peu sarcastiquement le premier.
- S’il meurt, il meurt…Il y en a d’autres. Et puis on doit trouver un remplaçant pour la tour ! Coupa à nouveau le troisième qui avait entre temps pris un nouveau sceau d’eau, qu’il renversa sur le corps du jeune homme au sol, qui se fit parcourir d’autant plus d’éclair.
- Je pense qu’il commence à baver… » ricana le premier.

Ce fut les derniers mots que j’entendis avant un long moment. Les mois qui suivirent passèrent pour moi à une vitesse folle. Succédant entre semi-connaissance et coma, je ne vis pas vraiment le temps passé, le concept pour moi était devenu très lointain. Lorsque je perdais connaissance, je n’avais plus froid, je voyageais dans mon imaginaire et je m’enfuyais loin…Lorsque j’arrivais à atteindre une presque conscience, c’était la douleur et le froid qui m’accueillait. Cette période fut très difficile et la tentation de laisser tomber tellement forte…



Un hurlement profond retentit dans la petite cour. Une goutte de sueur tomba lourdement sur le sol, s’éclatant à l’impact sur la terre meuble du champ de lice, mélangeant son odeur âpre à celle du sable mouillé. Les épées s’entrechoquèrent dans une gerbe d’étincelles avant de se séparer dans une danse experte.

Les deux adversaires se replacèrent en garde ; l’un, placée l’épaule gauche en avant, le pommeau de sa garde soutenu par sa cuisse ; l’autre, ayant rassemblé ses pieds l’un sur l’autre et tenant sa lourde épée à deux mains au-dessus de sa tête.

Mon adversaire , bien plus grand que moi, commença les hostilités, portant un coup au niveau de la gorge, se servant au maximum de l’amplitude que lui permettait la garde du faucon. J'agis vite, me déportant sur la gauche, parant avec ma lame le coup de mon camarade, mais au lieu de rompre l’engagement, j'en profitai pour me rapprocher au plus près de lui. L’immense bonhomme n’eut pas le temps de réarmer son coup que j'étais déjà au niveau de sa gorge lame en avant, prêt à lui percer le bas du menton. Une gerbe d’éclairs commença alors à grésiller dans ma main, se répandant très vite sur le reste de mon épée, fouettant le tranchant de la lame sur tout son long.

« Crève le, ce chien ! » cria l’un des scientifiques menant l’expérience.
Et comme le bon soldat que j’avais appris à devenir, je lui plantai non seulement ma lame au plus profond de sa gorge mais les éclairs la parcourant lui calcinèrent ce qui n’avait pas été tranché. Je repris connaissance au son des applaudissements condescendants de mes camarades, alors que la tête de l’un des nôtres roulaient lourdement sur le sol.

Alors que l’adrénaline me quittait lentement, je sentais de plus en plus ma main droite, brûlée jusqu’à l’os. En quelques secondes, les éclairs m’avaient arraché plus de la moitié de la peau de ma main, laissant apparaitre de manières éparses l’un ou l’autre os. Dans cette « fournée », comme « ils » le disaient si bien, j’étais de loin celui qui générait le plus d’éclairs, mais j’en payais le prix…
Je vis les autres faire un pas en arrière d’effroi lorsque le corps sans vie de leur ami tomba lourdement sur le sol. Je sentis peu à peu la culpabilité m’emplir alors que les regards de mes rivaux se faisaient plus pesant sur moi. Mais ce n’était pas ce qui aurait dû me préoccupr le plus à ce moment-là. Derrière nous, les scientifiques discutaient et ils avaient pris leur décision.

« Il n’est pas encore prêt… Marmonna le scientifique.
-Peut-être mais on en a besoin maintenant. Lui répondit un homme mystérieux face à lui.
-Mais il va beaucoup souffrir… Il ne résiste pas encore à son propre pouvoir. Tenta d’objecter l’homme de sciences ayant d'habitude beaucoup moins de scrupule.
Je veux une arme. Je me moque de vos états d’âme… » Coupa l’homme mystérieux en se dirigeant vers la porte. Puis avant de franchir la porte, il s’arrêta dans sa marche et lança tout en tournant toujours le dos au scientifique.
« Oh ! Et n’oubliez pas de vous débarrassez des autres sujets… »
Le scientifique hocha de la tête d’un air grave.



Un hurlement profond retentit au plus profond de mon âme. Comme un cri de soulagement, une respiration salvatrice après avoir manqué de se noyer. Je n’avais pas failli me noyer dans de l’eau mais bien dans le sang. La rage de la bataille m’avait transportée dans une folle danse où j’avais fini par perdre tous repères et même quelque peu conscience. Alors que je reprenais peu à peu celle-ci, mon bras droit me lançait de plus en plus. Il était en piètre état : calciné jusqu’à l’épaule, des croutes noirs s’écharpaient d’elles-mêmes, laissant la peau en dessous à vif. Je regardai un instant ma main qui laissait apparaître mes articulations et nerfs. J’entrepris alors de faire bouger mes doigts juste un instant afin de vérifier qu’ils fonctionnaient toujours. Mon index bougea à peine qu’une douleur atroce me força à mettre un genou au sol. C’est là que je pu voir l’étendue des dégâts.

Tout autour de moi la ruelle était vide, la seule trace qu’avait laissée le petit commando était leurs silhouettes tracées dans la suie, imprimées temporairement sur les façades des ruines d’Anthipre. Ils avaient été désintégrés par la foudre de la tour, ma foudre.

Après toutes ces souffrances, j'étais devenu l'un des chevaliers de l'Ordre. J'ai voulu remplacer l'un de ses prestigieux membres et après toutes ces épreuves je pensais en être digne, mais je me sens aujourd'hui à aucun point digne de son héritage. Lui aurait pu continuer le combat après s'être débarrassé facilement du petit commando. Moi je suis au sol, brûlé au plus haut point et j'attends la mort.

Alors que je commençais à me résigner à lentement mourir ici, dans les ruines de cette citée autrefois si belle; je sentis une présence, un léger poids se poser sur ma tête pendante. Un picarite, n’ayant miraculeusement pas fuit malgré le chaos des combats. Il penchait sa petite tête emplumée toute jaune vers le bas comme pour chercher mon regard. Cette vision me décrocha un rictus d’amusement, un sourire même. Il me redonna espoir et continue de le faire depuis lors. Mon petit Peparro.

Je me relevai alors, tant bien que mal, et, Peparro sur l'épaule, je parti en boîtant face au combat. Car c'était ce qu'on attendait de moi, c'était ce que l'on attendait d'un chevalier de l'Ordre : l'ultime sacrifice.


Bonjour/Bonsoir !
Alors moi c'est Soluxi, j'ai 24 printemps et encore (plus ou moins j'ai pas vraiment compté) toutes mes dents. Je suis un grand fan de jeux de rôles, de Grandeur nature, de jeux-vidéos et surtout d'histoire. Je suis d'ailleurs membre d'une compagnie de reconstitution. J'ai hâte de pouvoir rp avec vous tous !
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Destinée
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(#) Re: Owain Lavillié
20.08.18 17:22

Destinée
Fiche validée


Ah bah enfin! J'ai failli attendre! *lance un caillou*
Le fardeau des pauvres membres de l'Ordre hein? Tristituuuuuuude  Owain Lavillié 4075804106 mais allé! Au moins Owen, il a sa picarite  Owain Lavillié 2276396921

Bref, mon partenaire administrateur est enfin validé   Owain Lavillié 3861340056

Tes compétences sont les suivantes :
Owain Lavillié N07a
et tu fais partie de l'Ordre!

Maintenant que tu es validée, tu vas pouvoir...
remplir ton profil ;
créer ton mémoire ;
créer ta gestion professionnelle ;
recenser ton avatar ;
recenser ta carrière
 Et bien sûr... t'amuser! ♥️

N'oublie pas qu'en ce moment, l'event de l'armistice est lancé! N'hésite pas à venir participer  Owain Lavillié 3531977775

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