troublemaker
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nom & prénom → salome banafsheh
âge → vingt-cinq ans
originaire de → valderos
réside actuellement → entre valderos et le reste du monde.
profession → fleuriste, elle se déplace pour réaliser certaines de ses œuvres fleuries ainsi que pour récolter elle-même certains spécimens rares. cependant elle exerce aussi ses talents dans le domaine du vol occasionnel et de l'assassinat.
guilde & rang → artisans & compagnon ( voleur & assassin )
état civil → modulable suivant le besoin.
but dans la vie → continuer d'exister. semer le trouble en passant.
taille → cent soixante dix centimètres
yeux → ambrés, irisés de vert en pleine lumière.
cheveux → entretenus et portés longs depuis longtemps, ils sont indisciplinés - même attachés.
corpulence → mince, pourvue d'une musculature fine mais solide.
trivia → son visage lisse et sa silhouette lui ôte quelques années aux yeux des autres — elle est extrêmement habile de ses mains — et agile physiquement — si elle était née ailleurs, elle aurait probablement opté pour une carrière d'acrobate ou de danseuse — sa cuisse gauche est marquée par une succession de fines cicatrices — elle a développé un sacré instinct de survie — elle est très expressive — sa personnalité apparente n'est pas d'une véracité absolue,
mais qui s'en douterait — elle aime sincèrement les fleurs — c'est une assez bonne cavalière pour se permettre de tenir droit debout sur son cheval — cependant elle est toujours réticente à l'idée de monter en selle — en tant que fleuriste, elle a acquit une petite réputation qui va au-delà de valderos — elle se déplace régulièrement pour participer à fleurir des événements de la vie quotidienne de tout le pays.
this holy ground
this holy ground
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personnalité → implacable, intelligente, nonchalante, charismatique, déterminée, avenante, charmeuse, de bonne compagnie, fabulatrice, inattendue, instinctive, moqueuse, chaotique, surprenante, désintéressée, patiente, minutieuse lorsqu'il s'agit de travailler de ses mains, ambiguë, excellente comédienne, joueuse.
sourire et ses fossettes apparaissent - attendrissantes, pour vous faire oublier la lueur froide, reptilienne au fond des ses pupilles dorées.
ô salome, danse pour moi. douce salome, délicate salome, à l'apparente nonchalance, à la lenteur calculée. du bout du doigts l'effleurement d'un pétale. il est de notoriété publique que la fleuriste est un ravissement pour les yeux tout autant qu'une compagnie agréable quoi que parfois piquante. elle est aussi charmante qu'un bouquet printanier et laisse dans son sillage une effluve florale où seul quelqu'un d'assez attentif pourra déceler la note acidulée qui le rend si particulier. si entêtant.
cependant, tout cela n'est qu'un personnage, ou disons qu'un ersatz de ce que peut être salome.
car en vérité, loin d'être aussi blanche, aussi douce que l'on peut croire tant qu'elle le veut, salome est une semeuse de zizanie, une entité maline, joueuse, implacable, ne servant la plupart du temps que ses propres intérêts - ceux de sa guilde peut-être à la limite.
personnage dont on peine à trouver le fond, elle abhorre le manichéisme qui fait croire aux naïfs qu'ils peuvent attendre du monde qu'il soit entièrement bon - ou entièrement mauvais.
au ventre, violence, rage intrinsèque lentement distillée au fil du temps, accumulation de bile et de poison durant cette vie délétère qui s'est tout à coup apaisée - elle a tant de mal à s'y faire.
car pendant toute sa vie, elle a apprit à maîtriser ses peurs, son corps, à survivre à tout, à soi, à la guerre évidemment. apprit à évoluer en marge de ses propres émotions, pour ne trouver dans l'autre qu'une simple source de divertissement passager. apprit à tuer, en silence, avec des fleurs, sans y penser, du bout d'une dague, dans un silence de cathédrale. au delà de toutes considérations morales, tuer est pour elle presque aussi naturel que respirer - ainsi l'a-t-on faite, ainsi s'est-elle faite.
survivante avant tout, animal instinctif capable d'anticiper les mouvement de son adversaire pour trouver l'échappatoire la plus efficace et rapide. agile, habile, de sa langue, de ses doigts, elle pourrait passer pour pire que ce qu'elle n'est si l'on venait à savoir.
en vérité, salome n'est ni bonne, ni réellement mauvaise. elle n'a toujours cherché qu'à continuer d'exister malgré tout, à jamais.
et si la paix perdure, sa prise de conscience sur la réalité sera violente à n'en pas douter, il lui faudra réapprendre à exister, remettre en question tout ce qui fait qu'elle agit comme elle le fait depuis si longtemps - une vie.
ô salome, pourquoi as-tu cessé de danser ? burn my feet
burn my feet
burn my feet
histoire → la guerre a laissé tant d'enfant sans parents, de parents sans enfants, d'amoureux éplorés et de veuves déboussolées. il est possible d’affirmer que chacun y ai perdu quelque chose ou quelqu'un. il y en a quelques uns, cependant, qui y ont trouvé autre chose, de plus grand que ce qu'ils ont perdu.
salome est née quelque part dans valderos, quelque part où les jeunes femmes de haute naissance peuvent se défaire sans difficultés de leurs "erreurs" de parcours. événement anecdotique et cependant utile pour planter le décor de son adoption par un homme du nom de prior. prior s’avérera n'être au départ qu'en quête d'un disciple à former, de quelqu'un qui lui permettrait de transmettre le savoir de sa longue lignée d'assassin - stérile et incapable d'aimer qui que ce soit de toute façon. il paiera le bébé qu'elle était à un prix qu'elle-même jurera dérisoire une fois qu'il le lui eut dit quelques années plus tard.
la guerre crée de drôles de situations, que l'on imaginerait à peine possible en temps de paix.
ainsi donc, salome la belle a grandit auprès d'un homme dur et exigeant, parfois violent mais qui - au contact d'une enfant - évoluera vers un état d'esprit bien plus paternel qu'il n'aurait pu lui même l'envisager.
prior est son père, avant toute chose. était du moins, il est mort il y a près d'un an, quelques jours avant la fin du conflit.
elle trouve ça mieux ainsi, il aurait été incapable de s'adapter à la fin de la violence permanente.
une main posée doucement sur la tombe modeste d'un homme.
un respect sans limite pour celui qui lui a tout apprit.
parfois elle se remémore ces années passées aux côtés de ce père, tantôt présent, tantôt absent. dans cette boutique de valderos où il exercera lui-même longtemps comme fleuriste - elle suit ses traces, pas à pas, sans dévier du chemin qu'il lui a tracé.
ainsi il lui a été facile de se glisser dans la peau de son personnage au fil du temps, sans pour autant feindre son amour des fleurs et des jolies plantes qu'elle arrange et vend de bon cœur dans le commerce. dans la guerre, les assassins sont devenus un atout indispensables dans les mains des puissants, opérant dans l'ombre, là où les guerriers, chevaliers et autres mercenaires ne pouvaient se glisser. ainsi prior était-il l'un des maîtres assassins, de par son expérience et sa capacité à attendre patiemment l'exact bon moment pour éliminer sa cible.
elle-même n'est pas encore à la hauteur de son père - mais elle n'est pas loin de faire partie de l'élite des assassins de sa génération. et le respect gagné est en grande partie né de sa brillante exécution des trois épreuves - vol, infiltration, assassinat - imposée par sa guilde et mis en place par son maître pour obtenir son titre d'assassin. elle avait dix-sept ans. et déjà près de dix ans d'entraînement derrière elle. d'abord il y eu ce merveilleux bijou, ce collier de pierreries, lourd et précieux, qu'elle du dérober au nez et à la barbe de sa propriétaire. ses doigts agiles se refermaient déjà sur le fermoir que la jeune femme n'avait pas encore réalisée qu'elle l'enlaçait. et il lui fallut encore une bonne heure avant de réaliser que son collier avait disparu - salome était déjà loin. ensuite, vint la plus longue des épreuves, celle qui aujourd'hui continue en quelque sorte. entrer dans la guilde des fleuristes, et finalement devenir autre chose, jouer la comédie, un jeu de dupes à tenir sur la longueur. c’est une fois en bonne voie pour devenir compagnon qu'elle pu s'atteler à la dernière et ultime épreuve. elle avait dix-neuf ans et, avec une élégance morbide, elle mit fin à la vie de sa cible en usant de sa connaissance des fleurs pour l'empoisonner.
c'est devenu sa marque, les fleurs.
de la poésie là où il ne devrait pas y en avoir.
tantôt pour empoissonner, tantôt pour endormir, étourdir ou assommer.
elle sait cependant se servir de dagues qu'elle cache habilement sur elle à toutes heures du jour ou de la nuit.
salome l'assassin est un fantôme qui ne laisse derrière lui que la trace odorante d'un bouquet de fleurs, réminiscence de sa vie de fleuriste de valderos.
il lui arrive parfois de penser à ce que deviendrait sa vie si la paix perdurait, si, au fil des ans, ce pour quoi elle avait été élevée devenait obsolète.
si un jour elle ne devait plus qu'endosser le rôle de la fleuriste.
qu'adviendrait-il de toute cette violence contenue ?
azazel/satan
"je me déplace uniquement pour soulever des mamans" — kikesa
dites merci à kaos & mahi ♡