Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé} - Page 2



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Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}

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Ehléa dan Zadriel
Ehléa dan Zadriel
Citoyen


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
21.08.18 23:22

Ehléa dan Zadriel


C'est la fête



J'avais réussi à convaincre mon père que c'était une excellente idée que je me joigne à la population pour fêter l'armistice. Ça n'avait pas été de tout repos, mais à force d'efforts, il avait finalement accepté, lui ne pouvant pas s'y rendre, je serais, pour cette fois, sa représentante officielle. Tant que j'étais suivie par ma "nounou" actuelle, j'avais obtenu le droit de participer. J'étais donc ravie de pouvoir sortir de ce que j'appelais ma prison dorée.

Oui, comme celle que l'on représente dans les contes de fées. J'étais toute guillerette et j'avais le cœur léger, à la fête. C'était le moment de profiter!
Mon père était reparti tôt pour retourner dans sa ville d'origine, Esram, j'avais donc carte blanche quant à ma tenue.

Empressée de rejoindre la place d'Anthipre, j'étais surexcitée et je sautais dans tous les sens, allant voir dans chacune de mes penderies ce que je pourrais bien porter pour cette occasion si spéciale.

Je sortis à peu près une vingtaine de robes que je posai sur mon lit. Elles avaient volé dans tous les sens. Parfois, j'en prenais une entre mes fins doigts, je la portais devant moi et je me pavanais devant ma glace afin de constater si elle m'allait ou non. Je la déposai ensuite pour en essayer une autre et il m'arrivait de la reprendre à cause de mon incertitude. Je voulais être parfaite, j'avais si peu l'occasion de sortir.

Finalement, j'optai pour une petite robe blanche m'arrivant au-dessus du genoux, rehaussé à mon cou d'une sorte de nœud papillon noir. A ma taille, un petite ceinture de la même couleur se nouait dans mon dos.  J'étais aux anges.

Je regardai Yuè, et allai lui chercher le plus beau des costumes que j'avais gardé pour une telle occasion, il s'agissait de celui de mon frère, mais vu qu'il n'était pas ici et que j'aurais sûrement peu d'occasion pour le lui faire porter, c'était le moment. Puis il fallait l'avouer, même si j'avais du mal à comprendre mon nouveau domestique, il était plutôt beau garçon...

Il t'ira à ravir.

Je fis un peu la moue, j'avoue que j'aurais préféré être au bras de mon frère plutôt qu'aux siens mais cela était impossible. Au moins, étant taillé à peu près comme mon aîné, je savais qu'il allait faire des ravages ce soir -et que peut-être il ne serait pas coller à moi non stop-. Mon plan était parfait.

Une fois préparé, nous filâmes sur la place de la belle Anthipre et quand nous arrivâmes, nous découvrîmes un étrange spectacle... Une demoiselle tenait d'une main ferme un pâtissier bien en chaire, un badaud moustachu déclamait une sorte de tirade et un homme au sol avait le visage couvert de chantilly. J'explosai de rire sans retenue. Le spectacle était inattendu mais j'avais peu l'occasion de voir une telle chose dans le manoir.

Monde vivant n°1
Armistice {RP groupé}

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Trudi Fallenshadow
Trudi Fallenshadow
L'Ermite
L'Ermite


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
22.08.18 0:27

Trudi Fallenshadow
Tout s’était enchainé si vite que Trudi ne sut quoi dire, quoi faire. Elle était là, poupée solitaire, écueil vivant autant qu’il était éphémère. Tâche qui n’avait rien à faire ici. Plus elle retournait la question dans sa tête et moins elle en voyait la résolution. Comment faire pour que personne ne soupçonne sa disparition ? Elle pourrait repartir maintenant qu’elle avait fait hâte de présence, jolie soldate docile et bien dressée, non ?

Non.

Son esprit hurle pareil au cygne qui agonise dans cette foule. Elle étouffe. Et la panique, tambour inaudible, berce d’une litanie monstrueusement rythmée les pulsations de son cœur. Son sang fuse à cent à l’heure dans ses veines alors qu’elle aperçoit la Tour, un peu plus loin, hurler des étrangetés à un apparent pauvre pâtissier. Trudi ne sait pas quoi faire, elle n’ose pas approcher.

Ce garçon… Il lui semble presque familier, mais elle ne saurait dire comment ni pourquoi. Après la guerre, Trudi s’est rappelé. Elle s’est souvenue qu’elle avait oublié. Une partie de son passé fut brisé dans cet oxymore à la gloire d’Aziel, par le fouet cinglant de l’Ordre. Elle sait qu’elle a beaucoup perdu. Alors remettre une émotion sur ce visage lui parait être un effort surhumain. Chose qu’elle n’est plus, humaine. Depuis bien longtemps. Trop longtemps.

Elle croise aussi le regard du Jugement et se détourne. Un frisson la parcourt comme si elle était coupable de se sentir ainsi ; mal. Comme si d’un regard on lui interdisait de vouloir reprendre sa liberté. Qu’elle était de nouveau enchainée.

Le Soleil arrive après coup dans cette débandade. Et Trudi se dit que finalement, c’est maintenant ou jamais si elle souhaite se délivrer de ses offices. Elle a fait acte de présence, elle peut partir, n’est-ce pas ?

N’est-ce pas ?

Sa gorge est serrée alors qu’elle se détache du mur contre lequel elle était adossée alors. Tout devait bien se passer, l’agitation devait lui servir de manteau discret pour s’enfuir. Mais le sort en a décidé autrement. Coup sur coup.

Car, tout d’abord elle se fait bousculer par un individu qu’elle ne parvient pas à identifier – sa lourde capeline de velours lui bloquant la vue, rendant son angle mort des plus étendu. Elle essaie de se redresser mais son équilibre souffre de plomb dans l’aile ; tant et si bien que…

Splash !

Pauvre Trudi qui atterri, tête la première dans ce gâteau d’anniversaire pour l’armistice ; pour l’événement qui avait justifié ses années de souffrance. Elle se remet un peu sur ses jambes, non sans mal. Le stresse la ronge. Elle sent qu’on l’observe, du gâteau plein les cheveux et le visage. Elle sent qu’elle est au centre de l’attention et voudrait disparaitre. C’est à genoux qu’elle se retrouve bientôt, penchée vers l’avant, les mains souillées de sucre pour cacher son faciès ; comme si les dalles du sol pouvaient lui ouvrir un accès pour s’enfuir. Naïveté.

Et les choses ne s’arrange pas lorsque quelques enfants, truands, passent derrière elle. D’un geste calculé et entre deux éclat de rire, les voilà qui soulève ses jupons avant de partir en courant, laissant ses bas blancs à la vue de tous. Et la honte la ronger de plus belle. Si elle ne hurle pas, les rougeurs de ses joues déjà la condamnent.
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Hippolyte de Bellevoy
Hippolyte de Bellevoy
Le Soleil
Le Soleil


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
22.08.18 0:56

Hippolyte de Bellevoy
L'armistice
❝ Le drame continue ❞
- Colibri

Le Soleil ne comprenait plus.
Poison ou pas poison
Là était la question...
Je... je vous assure... il n'y a pas de poison demoiselle...
Outrage. Lui avait-on donc menti?! Hippolyte voyait rouge. Elle avait agressé ce pauvre homme sans nulle raison? Aucune?! C'était insensé!

Elle reposa le cuisinier au sol, lui épousseta son col. Lorsqu'elle voulu se retourner, le moustachu avait suivi et commencé à parler au publique qui s'agitait. Il envoya un peu de chantilly au visage du chevalier à l'épée de foudre qui resta calme. Du moins en apparence. La damoiselle n'était pas idiote, elle savait que celui-ci devait prendre sur lui. Une esclandre pour cela aurait été bien pire qu'une atteinte à un pauvre pâtissier.

Il était puissant le bougre. Ses éclairs auraient pu faire cuire toute la population en un coup. C'était certain... Alors elle n'alla pas en ajouter une seconde couche. Préférant s'excuser auprès du pâtissier encore sous le choc d'un geste de la tête.

Le problème, c'est que la suite était encore moins prévue... Alors que le Soleil partait pour calmer la foule, une de ses consœurs fit une jolie chute... en plein sur le pauvre gâteau qui en avait déjà vu pas mal en cette journée de fête... Pauvre petite Trudi que le Soleil vit rougir fortement. Elle-même ne se sentait pas à sa place. Alors pour l'Ermite... ça devait être un véritable drame.

Mon... Mon... Mon gâteau... Mon merveilleux gâteau... ❞ hurla le pâtissier qui tomba sur ses genoux attristé.

Le chevalier de feu ne fit pas volte face pour le regarder. Elle avança droite vers sa collègue horrifiée. Elle l'attrapa et la souleva comme une princesse, d'un geste fort et élégant, replaçant par la même occasion sa cape sur son visage.

Reste calme. Ne panique pas.

Elle prit une voix rassurante et fit un clin d’œil à sa pauvre amie. Elle s'en voulait terriblement que cette situation ait pris une telle tournure. Toujours Trudi dans ses bras, elle fendit la foule de part et d'autre de la place et alla jusqu'à la première bâtisse qu'elle vit; là, elle demanda à emprunter une pièce au calme ou son amie pourrait se rafraîchir.

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Ambre Beo'ke
Ambre Beo'ke
Cirque
Cirque


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
22.08.18 12:17

Ambre Beo'ke
Monde vivant : L'Armistice
Ambre répond à son signe de respect en faisant de même. Un coup d'oeil rapide l’aperçoit mettre sa main sur le pommeau de son épée. La méfiance est donc de mise. Voilà qui n'est pas étonnant venant d'une chevalière. Une femme présente pour représenter l'ordre et la justice. Elle doit être constamment sur ses gardes. Mais la danseuse est contente, car l'autre reste avec elle. Décision difficile à prendre au vu de ses regards jeté un peu plus loin.

La voilà qu'elle doit se rapprocher de cette chevalière afin de pouvoir l'entendre convenablement. Elle peut la toucher. Elle n'a qu'à tendre une de ses mains et la poser sur cette peau s'offrant à elle. Pourtant, Ambre ne le fait pas. Elle écoute juste ce que la dame lui pose comme question, avant d'ouvrir la bouche.

- Merci beaucoup et je vous retourne le compliment. Même habillée sans robe, cela vous va à ravir.

Le monde autour d'elle se fait plus bruyant. Il faut dire qu'avec l’événement qui se déroule non loin de là, c'est tout à fait normal. Elle souhaite pourtant profiter de cette personne.

- Votre jugement est exact. Je fais partie de la troupe du cirque. C'est plus facile de danser dans cette tenue.

Des exclamations, des rires fusent. Elle s'intrigue de plus en plus, relevant la tête afin de d’apercevoir la scène. La foule l'empêche de voir convenablement les choses, mais elle peut tout de même apercevoir quelques brides. Elle est incrédule devant ces adultes se comportant en véritables gamins. Elle ne voit pas bien les visages, mais la voix d'Amina c'était fait entendre. Du moins, c'est ce qu'elle pense et venant de cet être, cela est juste tout ce qui a de plus normal. Ambre reporte son attention sur la chevalière, la questionnant par pure curiosité.

- N'avez-vous pas des compères dans le lot ? Souhaitez-vous aller jeter un coup d'oeil ou alors, vous évader.

Avoir un sentiment de liberté l'espace d'un moment. En vrai, jouer les voyeuses ne la dérange aucunement. Les enfants ont besoin de parents pour les remettre sur le droit chemin. Sauf s'il s'agit d'enfants responsables.
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Anonymous
Invité
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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
22.08.18 12:50

Invité

Monde vivant n°1 L'Armistice

Restituere ordinem

Le Jugement aurait aimé passer une soirée tranquille. Vraiment. Pas forcément la soirée parfaite, où on s'amuse, on boit, on chante, ce qui ne lui était jamais réellement arrivée d'ailleurs, sauf lors de l'annonce de la fin de la guerre de 100 ans. À bien y repenser, ça avait mal fini ce soir-là, déjà à l'époque ...
La danseuse, dont Juliette ne connaissait pas le nom, lui envoyait quelques fleurs à travers des compliments. Elles se plaisaient, plus ou moins, ou en tout cas c'est ce que pensait Juliette, en même temps qu'elle observait du coin de l’œil le désastre de ses compères. Elle portait toujours son verre à la main, mais son envie de le jeter sur la Tour ou le Soleil se faisait de plus en plus sentir. Au lieu de ça son autre main qui jusque là était posée sur le pommeau, vint cacher son visage, rouge de honte. Bien sûr que certaines personnes la regardait, attendant qu'elle bouge elle aussi de là.

- La troupe de cirque, hm-hm ... Difficile de se concentrer.

Juliette sentit ses yeux se refermer, et son souffle coupé jusque là l'obligeant à soupirer bien trop bruyamment quand elle vit le Soleil porter dans ses bras l'Ermite qui était pleine de gâteau.

- - N'avez-vous pas des compères dans le lot ? Souhaitez-vous aller jeter un coup d'oeil ou alors, vous évader.

- Tout va bien. Ils s'amusent juste, voilà tout.

Le Jugement n'avait pas bougé d'un pouce, attendant que tout ça se tasse et finisse par se calmer. Owain avait du gâteau sur le visage, Juliette venait de le voir entre deux têtes curieuses. Un homme à la moustache semblait avoir jeté la chantilly sur son visage. Sur le visage d'un chevalier de l'Ordre. Comment réparer leur réputation après ça ...

- Je reviens.

Le Jugement s'élança, faisant claquer ses talons de bottines au sol. Son regard était seulement dirigé vers la Tour, s'approchant jusqu'à sa hauteur, lui soufflant brièvement :

- Avez-vous fini ?

Elle passa sa main dans les cheveux d'Owain, les caressant avant d'en attraper un bout de chantilly et y goûter. Il est vrai qu'elle n'était pas fameuse ... Mais ça n'allait tuer personne. Aucun raison de faire un tel vacarme. Le pauvre chef pâtissier était resté là, bredouille et secoué. Juliette fit comme elle peut pour l'aider à se relever et à se remettre de ses émotions. L'Homme à la moustache magnifiquement bien taillé, et quelques personnes restaient à regarder, tandis que d'autres c'étaient éloignés, n'hésitant pas à se moquer de l'Ordre.

- Tout est rentré dans l'- ... Tout va bien. C'était une fausse alerte. Mesdames et messieurs veuillez nous excuser pour ce -hm- léger incident.

La musique avait redémarré, tout avait reprit un semblant de calme, de discussions, et le chef pâtissier avait été raccompagné par ses acolytes, en même temps que le gâteau empoisonné. Juliette revint alors vers son collègues, la Tour.

- Tâchez de rester calme pour le reste de la soirée. Si vous voyez quelque chose d'anormal soufflez le à l'oreille de l'un d'entre nous, mais évitez un tel vacarme à l'avenir. Le colonel ne nous a pas convoqué ici pour remettre en doute notre réputation. Pourquoi ne pas rejoindre le Soleil à présent ? Passez une bonne soirée la Tour.

S'en retournant, elle coupa la route à quelqu'un, l'homme moustachu.

- Merci pour votre intervention, le jet de chantilly sur mon compère n'était pas nécessaire mais ça ne peut pas lui faire de mal de temps-en-temps. Bonne soirée.

Pas par petit pas, elle s'en vint retrouver la danseuse, qui n'était pas resté très loin. Baissant sa tête, le jugement pu enfin souffler et lui sourire enfin.

- Il va falloir faire changer les idées de toute le monde avec une petite danse. Quand est-ce que votre troupe s'élance ? Elle prit une seconde coupe au passage.

HS ; BONJOUR LE PAVÉ.
@feat everybody
Awful
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Owain Lavillié
Owain Lavillié
La Tour
La Tour


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
22.08.18 13:50

Owain Lavillié

Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé} - Page 2 No00

Chantilly et excuces

Alors que je me malaxais la pense afin de faire passer mes crampes imaginaires, je n’aurais pu espérer meilleure distraction que celle qui me fut offerte. Une personne finit par tomber dans le maudit gâteau, l’écrasant entièrement. Rendu impropre à la consommation la « menace » était contrecarrée.

Je n’eu pas le temps de réagir que le soleil avait déjà libéré le pâtissier et s’était déjà empressée d’aller aider la pauvrette qui s’était « plantée » dans la douceur de la soirée. Elle l’avait soulevée à bout de bras sans sourcilier, ce qui m’aurait surpris si j’avais oublié qui elle était. Elle semblait prendre soin de la jeune fille et je ne comptais pas vraiment m’en mêler avant d’entre apercevoir son visage.

Mon sang ne fit qu’un tour lorsque j’aperçu le visage de celle qui avait reçu l’arcane de l’ermite. Des centaines de souvenirs se bousculèrent dans mon esprit alors que son visage disparut derrière sa capeline verte. Je m’apprêtais à la rejoindre pour enfin pouvoir lui parler, après tout ce temps, mais le jugement me barra la route. Rassurant le public afin d’assurer un retour au calme plus que nécessaire.

Elle passa sa main dans ma chevelure rosée afin d’en récupérer une partie de la crème encore présente. Je secouai sèchement la tête, dérangé par son geste d’une proximité à laquelle elle m’avait peu habitué. Elle finit, après s’être délectée de cette infâme mixture, par m’adressé quelques mots.

- Tâchez de rester calme pour le reste de la soirée. Si vous voyez quelque chose d'anormal soufflez le à l'oreille de l'un d'entre nous, mais évitez un tel vacarme à l'avenir. Le colonel ne nous a pas convoqué ici pour remettre en doute notre réputation. Pourquoi ne pas rejoindre le Soleil à présent ? Passez une bonne soirée la Tour.

- Oui Oui…C’’est ça…La fille dans le gâteau tu l’as vue ? C’est…

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’elle me tournait déjà le dos, elle s’en était aller discuter avec le terroriste moustachu. Je sentais à nouveau la colère montée en moi, les pensées noires également.

C’est Peparro qui me sortit à nouveau de mes noires pensées, par un cri cette fois. Je le regardai un instant, interrogateur, instant dont il profita pour poser son bec contre mon nez. Je souris et parti donc, comme me conseillait le jugement, vers le soleil et surtout, vers Trudi.
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Aminashkan Dessiny
Aminashkan Dessiny
Artisan
Artisan


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
22.08.18 15:48

Aminashkan Dessiny

Aminashkan Dessiny

Monde vivant - L'armistice

Je n’avais guère pensé que ma prestation aussi bonne soit-elle viendrait à avoir ce genre de conséquence. C’était d’autant plus amusant lorsqu’un autre chevalier se planta la tête la première dans le gâteau. Cette femme avait l’air de ne pas être à sa place et était mignonne à sa manière, je suppose que la crème sur sa face y était pour quelque chose. La femme que j'avais approché il y a peu allait à sa rescousse, je me sentais démunis que l'on me vole la vedette. La portant dans ses bras telle une princesse pour l'emmener dans un endroit sur.

Quelqu’un venait à notre rencontre, une femme qui connaissait ma victime du jour, elle discutait il y a peu avec Ambre, la pauvre. S’adressant à la foule, elle réussit à calmer les tensions, on n’avait surtout pas envie de s’en prendre une, surtout par quelqu'un de l’ordre. Ils s’étaient tous donné rendez-vous ici ma parole ? Elle s'adressa ensuite à moi, me remerciant de mon intervention sans pour autant oublier le passage de la chantilly.

« Oh vous savez… »

N’ayant pas le temps de répondre, elle partait en direction d'Ambre. Ah les femmes de nos jours. Je m’excusais rapidement auprès du pâtissier avant de quitter la scène sous quelques applaudissements. Ma victime quant à lui partait en grommelant dans ses dents en direction Je soufflais légèrement, il fallait toujours que je sois au centre de l'attention, la célébrité que voulez-vous.

Je m’empressais de prendre une coupe du meilleur alcool de la ville pour la porter à mes lèvres, il fallait que j'oublie la débandade des chevaliers e l'ordre ! Ah... Je prends mon pied aujourd'hui ! En observant la foule, j'apercevais une jeune femme (Ehléa), elle avait une sorte de garde du corps, pas mal battis comme garçon et la tenue lui allait à ravir. M'approchant du jeune couple, je tirais la révérence avant de lever mes yeux, un sourire au bout des lèvres.

« Mademoiselle, Monsieur, j'espère que ce spectacle vous a plu »
@Tagname
...
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Trudi Fallenshadow
Trudi Fallenshadow
L'Ermite
L'Ermite


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
23.08.18 1:48

Trudi Fallenshadow
Souffle sporadique, cardiaque erratique. Trudi sentait son calme fébrile la quitter de part en part, la renvoyant à son cocon de frayeur, tissu invisible qui la maintenait pourtant en chien fidèle de Wellington. Si elle avait pu creuser sa tombe instamment, elle l’aurait fait. Le songe de se dissoudre elle-même pour échapper à cette foule lui traversa même la tête plus d’une fois en quelques secondes, lucioles de Chronos voletant au-dessus de sa vie qui n’avait de valeur que le pouvoir impie qu’on y avait fait infusé de force en brisant l’enveloppe autour. De toute manière elle serait un jour remplacée, à quoi bon lutter, se relever ?

L’humiliation, qu’on lui avait fait revêtir par deux fois, n’aidait en rien sa panique à ne pas prendre le pas. Et ce fut encore pire lorsque, finalement, une silhouette se détacha pour venir la porter, pareille à une jeune mariée. Ce qu’elle ne serait jamais. Qui voudrait d’une telle estropiée ? D’une pareille abimée ? D’un animal si blessé qu’il en a oublié comment guérir totalement au fond de son âme ? Personne. Et la proximité l’étouffe, la fait suffoquer. Pourtant elle ne dit rien, n’ajoute rien de plus. Trudi tente vaille que vaille de se contenir, la difficulté de l’exercice ragaillardit par les rires et le regard de la foule qu’elle parvient à capter malgré tout ; malgré elle.

Ses paupières bientôt closes pour ne plus assister à ce pitoyable spectacle -que va penser Wellington de sa si gentille chienne maladroite ? – Trudi se laisse porter jusqu’à un lieu un peu plus loin, un peu plus isolé. Une pièce où il n’y a pu foule, où elle peut respirer. C’est presque la libération. Presque.

Car la terreur l’empli toujours et réclame libération. Alors Trudi s’extirpe de l’emprise que l’on a sur elle, réveillant au creux de sa chaire des souvenirs impérissables. Brisants. « NE ME TOUCHE PAS ! NE ME TOUCHE PAS ! NE ME TOUCHE PAS ! » Pour la première fois Trudi semble colorer son faciès d’une émotion. C’est la peur. Elle se remplit sur elle-même, animal battu dans un coin de la pièce. Le sucre dans sa chevelure et encore par endroit sur son visage ne la dérange même plus, elle n’y fait plus attention.

Repliée sur elle-même, la bête attend que la peur se fane, la quitte. C’est une entreprise complexe, d’autant que rien n’a été fait jusque-là pour lui permettre de se tenir, de tenir. C’est maintenant la tête entre ses mains, ses cheveux tirés par ses doigts griffés, qu’elle apparaît désormais ; jeune fille apeurée et perdue dans ses propres chaires et pensées. Brisée.
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Käos Yuàn
Käos Yuàn
Le Pendu
Le Pendu


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
23.08.18 13:26

Käos Yuàn

P?


La paix, hein ?
Comme si ce terme pouvait signifier quoi que ce soit.
Car si cette paix pouvait représenter un instant de bonheur et de fraîcheur pour une population, il était aussi éphémère qu'une simple respiration.
Et la simple observation de cette mascarade que représentait cette célébration de l'armistice en était une preuve flagrante.
Bataille d'égos, réactions animales et embarras.
Comme l'ensemble de ses comparses présent sur place, le pendu avait été convié par le colonel à se rendre à cette réception dans un but unique de prévention.
S'amuser pouvait éventuellement être une option.
Option dont il ne se privait visiblement pas tant sa première réaction fut de s'accaparer une dose d'alcool suffisante pour garder sa gorge hydratée pour toute la longueur de cette soirée plein de malaise.

Ce qui se jouait devant ses yeux était une véritable pièce de théâtre où les rôles principaux étaient occupés par les chevaliers de l'Ordre, au grand dam de leur réputation.
Le colosse avait décidé d'adopter, dans un premier temps, une position de retrait.
La partie inférieur de son corps était couverte par une sorte d'armure sombre alors que son torse restait à découvert, exposant à tous les marques rouges qu'il s'était lui-même dessiné pour l'occasion.
Une sorte de drap retravaillé recouvrait ses épaules et ses bras, une partie du drap étant rabattu sur sa tête comme le serait une capuche.
Il avait suivi du regard les enfants qui avaient eu cette idée flamboyante de soulever les jupons de l'Ermite pour la plonger un peu plus dans l'embarras.
C'est après un soupire de dépit quant à la non-réaction de ses collègues qu'il prit la décision de disparaître.
Quelques instants.

La foule semblait avoir reprit son calme lorsque la douzième arcane pris la décision de réapparaître en son sein, traînant derrière lui deux corps de petite taille au visage déformé par ce qui semblait être des coups de poings répétés.
D'un geste assuré, il projeta en avant avec un certains mépris les corps des enfants qui s'étaient illustré par l'irrespect envers un chevalier de l'Ordre.
Leurs sanglots étaient masqués par la voix de Käos qui prit à son tour la parole, faisant en sorte de se montrer aussi théâtrale que l'humoriste moustachu.

― Mesdames, messieurs. J'ai bien peur que nos premières relations en dehors de cette période de guerre aient démarrés du mauvais pied. J'imagine qu'il n'est pas nécessaire pour moi de vous expliquer ce que, en tant que chevalier de l'Ordre, nous représentons. Voyez-vous, je n'aimerais pas laisser s'installer l'idée que quiconque puisse se permettre l'outrecuidance de provoquer un membre de l'Ordre en l'aspergeant de chantilly ou bien prolonger son humiliation suite à une maladresse en exposant des parties de son intimité à la foule sans avoir à subir la moindre représailles.

Il prit une nouvelle respiration, offrant cette fois-ci un regard appuyé à la foule ainsi qu'à sa collègue, représentante du Jugement, qui s'était illustré justement par son manque de réaction suite à l'action de l'homme à la moustache la plus saillante qu'il n'avait encore jamais vu.
Ce qu'elle était magnifique, cette moustache.
Il reprit.

― NOUS, NE, SOMMES, PAS, UN, JEU. Encore moins des bêtes de foire. Nous représentons l'Ordre et si vous attaquez ne serais-ce que l'un d'entre nous, sachez bien qu'aucune frontière ne saura vous protéger. C'est pourquoi j'invite notre charmant ami moustachu à retourner au centre de l'attention et répondre de ses provocations.

D'un rapide geste de la main, il envoya le drap couvrant sa tête à la manière d'une capuche retomber dans son dos, dévoilant un peu plus son visage et les marques rouge sous ses yeux.

― Mais fais moi confiance, l'ami. Je suis loin d'être un lâche comme la Tour et si c'est de l'action que tu veux, je suis prêt à t'en fournir.

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Hippolyte de Bellevoy
Hippolyte de Bellevoy
Le Soleil
Le Soleil


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
23.08.18 20:51

Hippolyte de Bellevoy
L'armistice
❝ Apprendre à se contenir ❞
- Colibri

La terreur de son amie la secoua. Elle n'eut d'autre choix que de la laisser partir. Pauvre être. Telle une enfant, l'Ermite alla se cacher dans un coin. Boule de solitude. Malheureuse. Le Soleil comprenait. Parfois, ça lui arrivait aussi. Souvent. Elle se sentait démunie, ne sachant pas quoi faire pour son aînée. Elle n'avait pas de mots. Elle était simplement désolée.

Dans ce lieu qu'on lui avait ouvert, elle cherchait désespérément une idée. Quelque chose qui pourrait rassurer. Elle posa les yeux sur une grosse couverture duveteuse. Elle l'attrapa et la déroula  avant de s'approcher lentement de Trudi, toujours apeurée. Sans un mot, elle s'accroupit et enroula la demoiselle dans la couette grise. En faisant cela, elle pensa à un gâteau roulé. Une fois fait, elle se redressa et se retourna, il valait mieux la laisser tranquille, dans sa bulle. Pas besoin de mots dans cette situation, juste une présence. Seulement, ce n'était pas la sienne dont elle avait besoin.

La Tour arrivait justement, elle lui laissa la place. Il serait sûrement comment la contenir. Il la connaissait sans doute mieux qu'elle. Donc elle sortit, reprenant une bonne bouffée d'air. La journée allait quand même s'améliorer. Non?

NOUS, NE, SOMMES, PAS, UN, JEU.

L'astre lumineux n'avait pas le temps de dire ouf que la situation s'était déjà enchaînée. Les gens semblaient être horrifiés par une action qu'avait réalisée le Pendu. Des murmures critiquaient et parlaient du choc qu'ils venaient d'avoir. Qu'avait donc fait ce bougre ? C'est à ce moment qu'elle vit passer des parents avec des enfants bien amochés. Ceux qui avaient, quelques instants plus tôt, soulevés la jupe de la pauvre Ermite. Et merde. L'hélianthe tressaillit, abasourdie par ce nouveau problème. Ce n'était vraiment pas le moment d'avoir ça en plus sur le dos.

Il continuait à parler, appelant l'homme à la moustache avec qui elle avait eu un semblant de conversation. ❝ C'est pourquoi j'invite notre charmant ami moustachu à retourner au centre de l'attention et répondre de ses provocations. C'était clair, la situation tournait au vinaigre et avoir un exécuté sur la place, un jour d'armistice n'allait pas faire bondir de joie le Colonel. Nouveau frisson. Il fallait agir et vite. Ne pas faire paniquer encore plus les gens. Se concentrer. Elle souffla un grand coup, elle avait une idée.

Voyant l'autre bougre approché, pour répondre au provocation du Pendu, elle n'avait pas d'autre choix que de l'utiliser. Sa magie. Elle commença à faire quelque geste de mains dans l'espace devant elle, dessinant des cercles et des formes étranges dans l'espace qu'elle s'offrait. Un rideau de flamme se forma entre les deux hommes prêt à combattre.

Elle avança tout en prenant la parole : ❝ Et bien messieurs. Pas la peine d'en arriver aux mains pour quelques gouttes de chantilly. ❞ elle se tourna vers son collègue : ❝ Pendu. Tes capacités, aussi performantes soient-elles, n'ont pas à être utilisées dans un lieu aussi fréquenté. ❞ elle s'arrêta, prenant un regard froid, complètement à l'opposé de ce qu'elle était et finit dans un ton sec, aussi aride que le désert de Sireth : ❝ Et tu en as déjà bien assez fait. ❞ non elle ne laisserait pas passer de tels actes contre des enfants. Elle comptait bien lui en toucher un mot.

Sur ces dernières paroles, elle était arrivée au centre de ses flammes. Elle baignait maintenant dans cet halo embrasé. Flamboyante. Elle espérait que cela calmerait les esprits échauffés des deux personnages entre lesquels elle s'était placée.

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Aminashkan Dessiny
Aminashkan Dessiny
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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
23.08.18 21:59

Aminashkan Dessiny

Aminashkan Dessiny

Monde vivant - L'armistice

« C'est pourquoi j'invite notre charmant ami moustachu à retourner au centre de l'attention et répondre de ses provocations »

Un individu n'étant autre qu'un autre chevalier s'interposa entre moi et une demoiselle. ENCORE. Il est vrai que j'avais probablement abusé par rapport à mes actes mais cet individu me dégoutais.

En le regardant je pouvais remarquer qu'il y avait des enfants à ses pieds, battu. C'était probablement ceux qui avait foutu une honte sans nom à quelqu'un de son foutu ordre. Inadmissible. Il braillait encore et encore que je sentais la pression montait, je la sentais même dans ma sublime moustache.

« Mais fais moi confiance, l'ami. Je suis loin d'être un lâche comme la Tour et si c'est de l'action que tu veux, je suis prêt à t'en fournir.»

Intéressant, quelqu'un qui criait mais qui avait les tripes d'aller jusqu'au bout. Cet homme était un vrai, et même s'il lui manquait de la pilosité faciale, il méritait que je m'intéresse à son cas. Je m'approchais, le sourire aux lèvres avant d'entendre encore quelqu'un m'interrompre, ça faisait quoi ? La troisième fois en moins d'une heure ? Je reconnaissais la belle, celle que j'avais voulu approcher lors de mon arrivée et qui était parti aider sa camarade.

Rappelant à l'ordre l'autre chevalier, elle s'assura de mettre une barrière entre nous, de feu de surcroit ! L'Ordre était vraiment puissant, je ne pouvais pas le nier. S'adressant au fameux pendu, je profitais de ses paroles pour faire le tour de ce fameux feu, mes talents d'assassin me permettaient d'être discret.

« Et tu en as déjà bien assez fait.

Quand elle prononça cette dernière phrase, j'étais arrivé du côté du chevalier qui m'avait provoqué, il était plutôt garçon ce qui me décontenança. Je déboutonnais ma chemise tout en ayant l'air déterminé, frottant ma moustache entre mes doigts. Mon torse légèrement velu était mon arme pacifique. Je m'adressais à lui. D'homme à homme.

« Je suis d'accord de régler nos comptes, chevalier de l'Ordre. Toutefois.»

Je m'avançais prudemment jusqu'à être à sa hauteur, prenant sa main gauche pour la déposer à mes lèvres. Levant les yeux pour voir sa réaction j'ajoutais

« Il ne faudrait cependant pas abîmer ce joli minois n'est-ce-pas ? »


J'étais satisfait de moi. Il ne restait plus qu'à prier pour que je sois en vie à la fin de cette foutue fête.

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...
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Ambre Beo'ke
Ambre Beo'ke
Cirque
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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
24.08.18 7:43

Ambre Beo'ke
Monde vivant : L'Armistice
Il se passe beaucoup trop de choses. Impossible de souffler une seconde qu'un nouvel événement prend la relève. Au final, elle aurait dû boire, se consoler dans la boisson alcoolisée. Ou alors, dans les bras d'une femme ou d'un homme, au choix. Mais elle ne peut que rester stupéfiée par l'ampleur qu'a pris ce gâteau à la chantilly au goût dépassé. Ce ne sont même plus des enfants à ce rythme-là, mais des démons. À la rigueur, cette chevalière revenant prêt d'elle, parait moins violente. Quoique, elle ne la connait pas pour pouvoir prétendre qu'elle soit un ange par rapport aux autres. La question de la dame la sort de sa stupeur. Elle l'a regarde, sourire à présent crispé.

- Je suis bien d'accord avec vous. Je dois dire que cela devait se faire plus tard, mais vu comment ça dégénère. Vous croyez qu'il y a un mot plus fort que la stupéfaction pour définir l'état de la foule ? C'est certain, mais mon cerveau a un peu de mal à réfléchir correctement pour le coup.

Une question qui reste en suspens à l'approche d'Hippolyte afin de raisonner le nouveau venu de l'Ordre. Cet être qui avait frappé des enfants et les jeter comme des malpropres, au sol. Stupéfiant quoi, non cela est même plus choquant qu'autre chose. Alors que l'autre utilise son pouvoir, ne la dérange pas. Du moins, ce sont les paroles qu'elle peut dire, mais elle ne le pense guère. Cette action est aussi mal vue à ses yeux. L'ordre n'est pas ce qu'elle imaginait - si tant soi bien, elle réfléchisse à la question -, elle est plus agitée. Certains se voient capable d'amener stupeur et terreur. Le pire est que son ami ne se démonte pas. Il reste dans son personnage ce qui fait peur à Ambre. Alors, elle offre un regard emplit d'inquiétude à la chevalière. Que faire, que dire pour essayer de calmer un maximum les choses. Elle perd presque contenance, entre trois sentiments la partageant. La colère de voir de pauvres innocents se faire attaquer, même si la blague était de mauvais goût. La peur que de se dire que cet Armistice peut finir en bain de sang. Et enfin, encore et toujours cette stupéfaction qui ne partira pas de si tôt.

- Avant de mourir, je m'appelle Ambre ma chère.

Elle se permet un petit rire nerveux, avant de rajouter plus sérieusement.

- Je pense qu'il est impératif que de commencer la représentation plus tôt. Puis-je vous demander s'il est possible de faire une annonce le temps que nous nous préparons ?.
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Colette de Beaune
Colette de Beaune
Citoyen


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
24.08.18 10:33

Colette de Beaune



Monde vivant n°1 : L'armistice

My voice is shaking
Need you to know who I am
Don't wanna waste it
But I don't know if I can
I'm feeling naked
I just need you to see
What I've been keeping
Living half underneath


Aujourd’hui se doit d’être, sinon le plus beau jour du mois, au moins le plus beau jour de la semaine. La fête de l’Armistice. Un an. Un an que l’ignoble conflit a cessé en notre belle contrée. C’est avec encore plus de fierté que ma ville soit l’hôte de ces festivités. J’avais suivi de loin le dossier des préparations avec mon père. Tout serait parfait. Du début à la fin. Je porte pour l’occasion une magnifique robe pourpre, des gants noirs, plusieurs bijoux et un diadème de perles réhausse mon chignon bouclé. Oui. Tout doit être parfait.

Sauf peut-être l’ennui de devoir supporter les conversations de vieux nobles. Je lâche un soupir. L’ennui est d’autant plus mortel que Père s’est encore démené pour me trouver un potentiel soupirant. Un jour, je vais finir par imaginer qu’il a un registre de toute la noblesse célibataire d’Aziel ! Je ne fais que peu attention au premier grabuge. L’on rapporte quelques histoires de gâteau rance et de garnements ayant soulevé la jupe d’une des Chevaliers de l’Ordre, mais je suis trop occupée à faire semblant de m’intéresser à ce que raconte mon cavalier pour y prêter attention.  

La suite des événements me sort toutefois de ma léthargie. Le conflit ne semble pas s’arrêter de lui-même. Je regarde si je trouve mon père, mais je ne le vois pas. J’imagine qu’il doit être allé s’isoler de la foule avec d’autres vieux du Conseil pour parler politique. Puisqu’il ne peut aller voir ce qu’il se passe, je saisis cette occasion pour fuir mon soupirant du jour. Marchant d’un pas vif. Saluant quelques bonnes gens au passage, je n’ai le temps que d’assister médusée à un spectacle que je n’aurai pas cru possible.

L’un des Chevalier nous offre un discours particulièrement ahurissant. Plus choquant encore : les enfants qu’il a frappé pour leur donner une leçon. J’accélère le pas alors qu’il est sur le point d’en venir en main avec un homme à la prodigieuse moustache. Heureusement, le Chevalier du Soleil s’interpose. Imposant sa flamboyance entre eux. Ce qui ne semble pas les arrêter. Plus furieuse que jamais, j’arrive à leur hauteur. « Ça suffit ! » Tempêté-je. « Comment pouvez-vous vous battre le jour de la Fête de l’Armistice ? La violence n’est pas la bienvenue dans ma ville. »

Atterrée. Déçue de ce comportement. D’autant plus venant de Chevalier de l’Ordre. Je porte mon attention sur le coupable d’avoir frappé les enfants. Passant outre son accoutrement. « Vous parliez de respect. Quel respect peut-on avoir pour un homme qui moleste des enfants ? Ils méritaient certes de se faire gronder, mais pas de se faire ruer de coups ! Je connais la majorité des gens présents et je puis vous assurer que chacun est admiratif de l’Ordre. Moi la première. Personne ne veut vous humilier, j’ai l’impression que vous êtes bien assez grand pour le faire vous-même ! » lâché-je sèchement. « Merci d'être intervenue. » ajouté-je au Chevalier du Soleil avant de faire un geste vers un des domestiques non loin. « Le spectacle doit commencer, faites prévenir la troupe. – Bien ma dame. » Et il s’en va.

Avec toute cette agitation, c’est à peine si je remarque Juliette de Fallois. Mon modèle.


love.disaster
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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
24.08.18 11:17

Invité

Monde vivant n°1 L'Armistice

Restituere ordinem

Ambre avait parlé de stupéfaction. C'était le mot, oui, au vu des regards dirigés vers La Tour, puis Le Jugement, elle-même, puis vers cet homme moustachu et tout ceux qui avaient dérangés la fête. Mais. Le calme était revenu. Le calme, haha.

C'était sans compter Le Pendu portant deux enfants avec lui, frappés au visage et en pleurs. Les mêmes enfants qui avaient harcelé l'Ermite tout à l'heure. Le Jugement était frappé entre intervenir mais risquer de mettre le massacre à la fête, ou rester calme et prendre le temps de tempérer les choses. Kaös avait raison dans ce qu'il disait, il a toujours été convainquant, nul doute là-dessus. Mais ses actes ne reflétaient jamais réellement ses dires. Les enfants frappés, et à présent l'homme moustachu qui avait jeté la chantilly sur La Tour. Tous allés y passer, c'est certain. Käos n'était pas du genre à parler juste pour parler.
Juliette ne bougeait pas, tétanisé. En réalité elle était bien trop dépassé par les évènements, et il fallait qu'elle juge la situation avec du temps. Sauvé par l'une de ses compères, Le Soleil brillait et utilisait à présent sa magie, impressionnant certain mais écartant une petite foule loin des chevaliers.

- Avant de mourir, je m'appelle Ambre ma chère.

- Enchantée.
Elle sirota son verre tout en gardant un œil dirigé vers Käos. Juliette.

Hippolyte arrêtait Kaös et l'homme à la moustache dans leur élan. Ce qui n'empêcha pas ce dernier de s'approcher du Pendu pour ... lui baiser la main en étant ... torse nu.

- Je pense qu'il est impératif que de commencer la représentation plus tôt. Puis-je vous demander s'il est possible de faire une annonce le temps que-

Une voix s'éleva dans tout ce capharnaüm. Le Jugement pouvait la reconnaître entre tant d'autre. Celle de la Justicière d'Anthipre plus connue sous le nom de Colette de Beaune. Elle s'interposa entre les chevaliers de l'Ordre et l'homme dont on ne connaît toujours pas l'identité mais dont il faut décidément reconnaître sa classe et sa beauté. Tandis qu'elle parlait, haut et fort, Juliette bu la fin de son verre et le posa sur une table, tout près.

- Mauvaise idée ... Colette appelait déjà la troupe à venir se représenter, comme si elle avait lu dans les pensées d'Ambre. Elle ignore totalement ce que Le Pendu est capable.

Le Pendu, avec la Mort, sont ceux qui faisaient le plus de ravage dans les batailles. Le Jugement se souvient encore des supplices de ceux du camp ennemi. Il s'amusait toujours à prendre le temps de les tuer. Juliette empêchait alors celle dont elle connaissait à présent le nom, Ambre, de s'approcher, ainsi que le reste de la troupe qui attendait sans doute un ordre de la danseuse. Juliette attendait de voir comment réagirait Le Pendu à tout ceci.

HS ; BONJOUR RE-LE PAVÉ.
@feat everybody
Awful
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Käos Yuàn
Käos Yuàn
Le Pendu
Le Pendu


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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}
24.08.18 13:40

Käos Yuàn

P?


Grisant.
Cet armistice prenait une tournure pour le moins stimulante, tant les acteurs rentraient rapidement sur scène.
Le superbe moustachu, l'éblouissant astre solaire et même ce qui semblait être une noble appartenant à l'administration de cette ville.
Et cette animosité qu'il pouvait ressentir à son égard suffisait à dessiner un sourire sur son visage, tant cette sensation avait le don de lui rappeler le champs de bataille.
Douce mélancolie.
L'homme moustachu avait laissé apparent un torse velu dont la vision était presque aussi imposante que l'épais mur de flammes dans lequel le Soleil se baignait.
Un mur qui signifiait quelque chose de bien particulier : les propos du chevalier rayonnant n'étaient pas à prendre à la légère.
Peut-être même que le ton employé par sa collègue était encore plus dangereux que cette démonstration magique offerte par ses flammes.
Il aimait mettre ses comparses dans ce genre d'état, c'était tellement rare.

À l'instant où le charmant moustachu déposa sa main contre ses lèvres, le Pendu eut un instant de doute.
Ce dernier était-il au courant de l'étendu de ses capacités et le défiait d'utiliser son pouvoir contre lui ou alors était-il simplement un inconscient provocateur ?
Mais il semblait plutôt être un homme au courage respectable.
D'un geste rapide, il saisit le visage du moustachu au creux de sa main, envoyant un regard de défi au chevalier du Soleil.
Il savait avec certitude qu'elle connaissait le fonctionnement de son pouvoir et le caractère létal de n'importe quel contact avec sa peau.
S'il utilisait son pouvoir, bien entendu.
Si tu veux vraiment m'arrêter, c'est maintenant.

Après l'intervention de la noble Colette de Beaune, il relâcha son emprise.
Haussant les épaules et les yeux à demi-clos, il prit la parole à son tour.

― Allons, pas de quoi transformer cet incident en mêlée générale. Vous avez transformé ce qui devait être un simple duel entre deux gentilhomme en véritable confrontation sanglante. Je vous remercie cependant, Soleil, pour cette édifiante démonstration de puissance. Je suis curieux de savoir combien de personnes ces flammes ont rongés jusqu'aux os. Vous avez parfaitement illustrer mes propos. Sir Moustache, il ne fait aucun doute que nous nous croiserons à nouveau. Vous concernant, Mademoiselle...

Il déposa sur Colette un regard plus froid, plus propice au jugement.

― Je ne peux cacher ma surprise face à des paroles aussi emplies de naïveté. Molester des enfants ? Gronder ? Pensez-vous réellement que si mes collègues et moi avions maintenu l'ordre dans la contrée en grondant nos adversaires et en accordant de l'importance à leur âge, vous auriez la chance de vous pavaner au milieu de la foule dans votre magnifique robe pourpre ? Faites preuve d'un peu de réalisme. Pendant cet armistice, vous vous tenez sur le cadavre de nombreux enfants et de nombreux adultes. Alors, oui, je vous demande de respecter les hommes et les femmes qui vous permettent aujourd'hui de vous régaler d'un gâteau aussi douteux tant sur l'aspect physique qu'au niveau du goût.

Une fois sa tirade pseudo moralisatrice achevée, il tendit son bras dans son dos pour agripper sa capuche et la rabattre sur sa tête, frappant dans ses mains pour clore l'incident.

― Bien. Appréciez votre spectacle. Et attention, la sécurité avant tout ! Ahahah...

Il s'éloigna de la foule après avoir accordé un dernier regard d'admiration à la sublime moustache du terroriste ainsi qu'à son torse velu pour finalement prendre place dans un coin de la fête, un peu plus isolé.

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(#) Re: Monde vivant n°1 : L'armistice {Terminé}

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